lundi 13 août 2007

Rêve de ski au Pélaou Blanc

Allez un petit retour pour une cinquième ou sixième fois au très classique et sympathique Pélaou Blanc, avec mon père qui est en vacances en Haute Maurienne. Ce 3000m, du fait de sa proximité avec l'Iseran, peut se faire à la demi-journée et son intérêt vient du fait que l'itinéraire reste assez alpin pour de la rando, que la vue y est très large et que le secteur conserve bien la neige. Du coup, chaque année on ne peut pas s'empecher d'y aller, sachant que cela fait 14 ans que l'on va dans le secteur chaque été pour une raison ou pour une autre!

Au départ, hé bien ça monte sec mais ça on a l'habitude. Le but est de faire roder mes trango extreme qui vont certes s'avérer mille fois trop chaudes pour ce sommet mais faut bien les assouplir si je veux les utiliser pour des courses d'alpinisme plus engagées pour lesquelles elles sont faîtes

On arrive sur le replat du cirque, surlequel s'est aligné une insolite bande de cargneule.


Ca donne un sol très lunaire pour un cirque très minéral.


La neige est un spectacle qui m'a saisi parce que j'avais l'impression de revivre des moments de rando à ski!!! J'aurais presque cru voir des traces de godilles dans cette jeune neige, quelques émotions qui te reviennent en kaléidoscope.

Voilà un groupe en progression vers le col. A cet endroit, enfin un peu loin, il y avait encore un glacier il y a une bonne dizaine d'année. A l'époque, on prenait les crampons!


Regardez-moi ça! Hé oui, ça peut paraitre con mais même si il y a rien comme neige, ben ça me donne furieusement envi de ressortir mes skis ;-)


Papa dans les pentes non loin du collu d'accès au Pélaou Blanc.


Un groupe descend, venant probablement du fond des fours.


Voilà l'arête du Pélaou Blanc, tandis que nous montons la rude mais facile pente au-dessus du collu.


Papa dans la partie supérieure de la pente avec le cirque en-dessous. On devine bien les traces du glacier qui a disparu il y a peu de temps.


La partie finale de l'arête du Pélaou. Quand on voit ça on croirait très franchement que ça grimpe pour de vrai mais en fait ça passe toujours en technique rando, suffit de zizaguer entre ces élégants blocs de calcaires conglomératiques, appelés "brèches" en langage géologique.


La trilogie Mathews -Grande Casse-Grande Motte depuis les "brèches" du Pélaou.


L'habituel mur de neige de début de saison n'a pas tenu, même si cet été n'a pas été chaud de manière continue, comparé aux précédents. En haut on voit des calcaires plus grisatres que les "brèches", il s'agit de calcaires métamorphiques lités, autrement dit des marbres, de très beaux marbres.


Perspective de la rando depuis les abords sommitaux. Vu comme ça, on dirait une voie d'alpinisme : c'est ça ce qui étonne du Pélaou, c'est que pourtant tout y est rando alors que ça à l'air plutôt escarpé.


Le cirque et le lac vu des lauzes de marbres du plateau sommital.


Les pentes en-dessous sont assez détritiques, avec des couloirs incisés.


La puissance masse de calschiste noir liasique de la Pointe Mathews et de la Grande Casse.


L'aussi puissante masse de schiste lustré argileux de la Grande Sassière, au moment même ou j'appelle Visse, qui s'y trouve!! Là-bas il y a aussi Alban et Patrick. A suivre la trilogie de la Sassière qui sera bientôt en ligne, vous allez voir c'est surprenant !!
C'est quand même marrant de se voir sur deux montagnes, en étant à la même altitude à la même heure, s'appelant au portable!


Autre pyramide plutôt carrée et musclée : la pointe Charbonnel qui n'a rien à envier aux deux précédentes.


Et voilà le retour dans le joli cirque où on rêve toujours de sortir les skis. Quand je sais que l'année d'avant j'ai commencé à les sortir début janvier en rando, je me dis qu'il va falloir être patient!!!

1 commentaire:

Anonyme a dit…

C'est vrai qu'on croit revivre l'ambiance "ski de printemps" (houla, ça me titille aussi je crois ;-)

En tout cas, même en rando, ça me donne gravement envie de monter là-haut. Ahh la vanoise et ses recoins,.....