photo d'Albank, Flo, Visse Johanne et Nico Annapurna,
Voilà déjà le jour.
Suivant nos alpinistes partis faire la Pointe de l’Echelle, nous sommes dix à nous préparer au départ, direction le Col de Chavière.
Une halte est prévue au lac de la Partie qui se situe un peu à l’écart de l’itinéraire.
Nous démarrons en douceur mais dès la sortie de la forêt nous sommes surpris par un soleil déjà très violent.
Ici, la limite entre l’étage sylvestre et l’étage alpin est très franche.Elle est beaucoup plus floue dans d’autres massifs, en particulier dans les Ecrins. Le soleil tape vraiment fort mais nous paressons tout de même sur un sentier très débonnaire.
Nous en profitons pour immortaliser quelques instants la majestueuse Aiguille Doran.
Après deux bonnes heures de marche, nous apercevons au fond du vallon le Col de Chavière.
Y persiste un névé qui nous semble très étriqué …
Encore un petit effort et nous retrouvons Alexandre qui nous indique la direction du Lac de la Partie, dont les eaux miroitantes d’un vert émeraude sont d’une profondeur émouvante.
Nous sommes réellement enthousiasmés par la beauté de ce site !
Tout de suite après le lac nous attaquons la moraine caractéristique qui doit nous mener sous le col.
La déambulation dans les lauzes de quartzite n’est pas toujours aisée mais décuple l’intérêt de notre randonnée.
Finalement après la courte traversée du névé nous voilà au col, caractérisé par un minuscule plateau sommital de schiste caïrné de tous côtés !
A quelques pas se promènent de sympathiques bouquetins que notre présence indiffère au possible !
Du col, la vue sur le Mont Blanc comme sur la Barre des Ecrins est extraordinaire, le groupe Arpont-Chasseforet semble à portée de main et, en se décalant un peu vers l’ouest, on peut apercevoir la Fournache, poste avancé de La Parrachée si chère à Strider …
Finalement redescendus par un itinéraire peu commode, nous nous sommes tous retrouvés au Lac de la Partie pour un casse-croute bien mérité.
Au menu : charcuterie, Tamié, Reblochon et fraises du jardin, le tout arrosé d’un délicieux Gigondas !
Après cet agréable en-cas, la descente fut une formalité.
Au refuge la bière était fraiche !
Nous y avons retrouvé Hydra fatigué mais heureux de sa course.
Merci à tous, Chamoisards ou non, de votre participation.
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