Texte : HYDRA
Nous voilà donc parti avec Karine, Cyril et Laurent (pour sa deuxième course) vers cette objectif que beaucoup considère comme une belle initiation à l'alpinisme. La réchasse présente 800 mètres de dévilés depuis le refuge de Félix Faure et un tout petit glacier.
La montée depuis les Fontanettes offre en perspective un dénivelé plus important (autour de 1400 mètres) qui va corser un peu cette course. La montée au col de la Vanoise est un peu l'équivalent de la montée au refuge du glacier blanc. C'est un beau chemin, hyper fréquenté. Cependant, les charmes de la Vanoise, rendent ce coin inégalable.
Photos : Hydra & Cyril
Nous voilà donc parti avec Karine, Cyril et Laurent (pour sa deuxième course) vers cette objectif que beaucoup considère comme une belle initiation à l'alpinisme. La réchasse présente 800 mètres de dévilés depuis le refuge de Félix Faure et un tout petit glacier.
En dehors de cet intérêt pédagogique, cette course offre de surcroit aux fétichistes de la Grande Casse une belle occasion d'assouvir leurs pulsions.
Pour finir, ce sommet me permettrait de me rendre compte de visu de l'intérêt d'un P5 top secret pour la fin de la semaine....
La montée depuis les Fontanettes offre en perspective un dénivelé plus important (autour de 1400 mètres) qui va corser un peu cette course. La montée au col de la Vanoise est un peu l'équivalent de la montée au refuge du glacier blanc. C'est un beau chemin, hyper fréquenté. Cependant, les charmes de la Vanoise, rendent ce coin inégalable.
Dès la première heure de marche, la face Sud de la belle (voie normale des Grands Couloirs) attire tous les regards.
Au passage, hyperphotogénique du Lac des Vaches, la Grande Casse offre à mon avis, ses plus beaux attraits (mais pas de bol !, il manque les vaches aujourd'hui)
Pourtant, c'est bien la Réchasse notre objectif. Depuis le col de la Vanoise, elle présente une face nord sympathique avec son petit glacier débonnaire.
Mais ce n'est pas elle que l'on regarde.....allez savoir pourquoi !
Du coup, on arrive aux rochers du Genepy, point de départ pour le Dard, le Pelve et la traversée des Dômes. Vu l'heure tardive, nous sommes bien seuls.
Après le refuge, la difficulté de la course est de trouver le bon chemin dans un dédale de cairns.
Je décide de partir bien à droite car Laurent n'a pas de crampons, et donc de traverser intégralement l'arête.
Du coup, on arrive aux rochers du Genepy, point de départ pour le Dard, le Pelve et la traversée des Dômes. Vu l'heure tardive, nous sommes bien seuls.
Décidément......c'est plus fort que moi !!
Le début de l'arête est délicat, et offre dès le départ, deux passages d'escalade en libre, faciles mais un peu aériens (dont l'un dans un tas de quartztites blancs terribles....). Le glacier de la Réchasse a bien reculé depuis ma dernière visite dans le début des années 90, ce qui a transformé quelques peu cette course.
En suivant ensuite tranquillement l'arête, on parvient au sommet, où une vierge nous attend.
Elle aussi regarde dans la bonne direction, même si cette face Sud Est de la belle ne la met pas en valeur....
Pour faire plaisir à Strider, on jette un coup d'oeil sur la Maurienne. La vallée de Termignon est bien chargée.
Le début de l'arête est délicat, et offre dès le départ, deux passages d'escalade en libre, faciles mais un peu aériens (dont l'un dans un tas de quartztites blancs terribles....). Le glacier de la Réchasse a bien reculé depuis ma dernière visite dans le début des années 90, ce qui a transformé quelques peu cette course.
En suivant ensuite tranquillement l'arête, on parvient au sommet, où une vierge nous attend.
Elle aussi regarde dans la bonne direction, même si cette face Sud Est de la belle ne la met pas en valeur....
Pour faire plaisir à Strider, on jette un coup d'oeil sur la Maurienne. La vallée de Termignon est bien chargée.
Par contre, le Dard et le Pelve sont encore au soleil, et ont l'air débonnaires vus d'ici....
NB pour Pastriste : j'ai dû mettre mes Kaylands car la partie d'escalade de la veille avec François m'a détruit un orteil. Du coup, le matin, c'était impossible de mettre mes High Roc de chez Millet.
Pendant notre pause déjeuner, les nuages s'accumulent. Ils viennent (on s'en serait douté) du Sud Ouest, donc des Ecrins (ça change) . Nous sommes donc contraints pour éviter tout rique d'orage à descendre au plus vite.
Afin d'éviter les pas d'escalade délicats de l'arête, nous optons pour une descende côté glaciers de la Vanoise, même si Laurent n'a toujours pas de crampons.
Vu du Sud, la Pointe de la Réchasse ne ressemble à rien du tout....
Alors que dès qu'on bascule côté Nord, elle reprend un peu d'allure.
si vous voulez visiter le lien pour cette course :
Pendant notre pause déjeuner, les nuages s'accumulent. Ils viennent (on s'en serait douté) du Sud Ouest, donc des Ecrins (ça change) . Nous sommes donc contraints pour éviter tout rique d'orage à descendre au plus vite.
Afin d'éviter les pas d'escalade délicats de l'arête, nous optons pour une descende côté glaciers de la Vanoise, même si Laurent n'a toujours pas de crampons.
Vu du Sud, la Pointe de la Réchasse ne ressemble à rien du tout....
Alors que dès qu'on bascule côté Nord, elle reprend un peu d'allure.
Nous terminerons la descente côté Grand Marchet. Cette descente nous change de l'itinéraire classique, mais ce chemin, plus court sur le papier, se révèle excessivement fastidieux. Formé de lappiaz, ce secteur est plutôt casse gueule, le chemin est moins large et donc moins carrossable. On y perd un temps fou, limite à râter la fermeture des bars de Pralo.....
Le soir, tout le monde est bien fatigué. Mes Kaylands m'ont bien remerciée de les avoir sorties de leur boite en me faisant 2 jolies ampoules au talon.
NB pour Pastriste : ce problême d'ampoules a été causé par un mauvais choix de chaussettes au camping. En effet, en prenant des Columbia, j'aurais pû éviter ce problême, que je ne connais pas avec les Millet.
si vous voulez visiter le lien pour cette course :
1 commentaire:
merci hydra pour avoir remis les photos, le résultat est joli
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