mercredi 23 décembre 2009

Monts de Lacaunes et Mont Roucou depuis le col de la Bassine, département du Tarn.


Pour une fois c'est donc un petit aperçu du massif Tarnais et non des Pyrénées.

Monts de Lacaunes et Mont Roucou depuis le col de la Bassine, département du Tarn. Chez moi en somme :-).

Et voila enfin ma première sortie ou je peux enfin avec un beau temps relatif et très froid voir les capacités que m'offre mon nouvel appareil photo.....j'ai franchi le pas ...j'ai fait comme Strider
je suis passé au reflex....c'est un cheminement qui à commencé lors de ma rencontre le printemps dernier avec l'équipe de Respyr et le photographe Laurent Lafforgue.
Avec qui je suis resté en contact depuis le Barlonguère.

D'ailleurs le dernier numéro du magazine Respyr (N°49 janvier février 2010) est sortie avec un petit mot sympa pour les Chamoisards sur le topo de Laurent.

Cet été j'ai rencontré au sommet du Verdaguer un montagnard qui me passa son réflex pour le prendre en photo....c'était un boitier de Pentax K20D......un véritable signe du destin.

Puis je vis sur un site les possibilités créatrice de ce boitier par un certains Matthihou...je redécouvrais les Pyrénées avec une clarté , profondeur de vue que j'étais loin d'avoir avec un compact.
http://mattihou.free.fr/news.php

La dernière sortie pour mon petit Olympus fut celle du Mont Blanc...il montrait pas mal de signe de défaillance.

Bref , le destin me fit signe une fois de plus sur Ebay ou je fut le seul interessé par une offre d'occasion d'un boitier K20d avec un objectif 17/70 SDM f4 plus deux batteries.

Le vendeur enthousiasmé par mon projet me fit cadeau d'un flash pro de grande valeur en supplément plus une carte mémoire.

Alors impatient j'attendais la bonne occasion après mainte tentative décevante de pouvoir enfin
exploiter dignement ce nouveau matériel.

Le coup de froid du weekend du 19-20 décembre allait me sourire...lorsqu'Antoine pensa à moi pour faire une sortie raquettes sur les Monts de Lacaunes ...avec Jean Pierre un autre vieux copain.
C'est donc prudemment qu'a 45 km de moyenne sur les routes de mon département du Tarn nous roulions vers le col de la Bassine en passant par le village de Brassac.
Une bonne occasion pour remettre mes Spantiks après deux ans sur l'étagère.

Enfin avec de petite chaussettes car c'est chaud des Spantiks...le redoux de l'après midi me donnas raison.

la route est recouvert d'une couche de neige gelée ...alors mes copilotes me guide à la prudence, je demande pas mieux :-)


allez hop col de la Bassine les collines boisés recouverte d'un linceul blanc nous attendent.

C'est une ambiance très particulière les Monts de Lacaune...la foret est y reine...les points de vues ne sont guère fréquents...l'ambiance y est donc très différente de la pleine montagne avec ses espaces dégagés.

La lumière manque dans les sous bois....et la neige est là bien que peu abondante et justifiant tout juste l'utilisation des raquettes...bas on les as alors pour le fun en raquette.





Une Palombière proche du sommet du mont Roucou.



Les eoliennes il y en as beaucoup sur les sommets de la montagne noire et de Lacaunes.






Les effets du gel et de la neige donne de drôle résultat et les plantations de jeunes arbres prennent des aspects très étonnants.




Jean Pierre et ces éternels appareils jetables ...il à horreur d'internet et du numérique.
Cela fait un petit moment que nous tournons en rond , lorsque nous tombons sur une battue au chevreuil. Les Chasseurs nous apprennent que nous avons dépasser le chemin qui mène au sommet du Mont Roucou...hop demi tour.....une jeep nous rattrape et au passage le chasseur au volant nous fait savoir que nous nous sommes encore trompé...et avons dépassé le sentier...il nous montre un autre chemin pour le sommet...















sous les bois nous approchons du sommet , dans une clairière j'aperçois les Pyrénées au loin.
trop loin pour une photo exploitable.C'est dans le coin que j'ai du perdre la pointe de mon bâton...impossible de la retrouver...déjà le matin la branche se vissait mal.....j'aurai du m'en douter...grrr !


Enfin un point du vue sur les collines et le village.
nous sommes à la limite entre le mauvais et le beau temps.
Mais de belles éclaircies nous réconforte le moral juste une demi heure après.




Les observateurs noterons que mon capteur est sale...la belle coulure est immanquable sur mes photos....a mon retour le lendemain c'est direct une séance de nettoyage chez le photographe.
Une question me vient était ce déjà sale lorsque le gars m'as vendu son boitier ?
Ou de l'humidité est elle entré par la bague de l'objectif lors de ma première sortie par mauvais temps le weekend dernier dans les Pyrénées...?
Le boitier est tropicalisé mais par le 17/70 ...alors question ?



La fine équipe...
alors là cette cochonnerie est immanquable ....j'en ai pleuré de consternation...sniff...mes photos !


Pas évident à gérer photographiquement cette histoire...j'ai recadré dans la photo...cela passe mieux ...enfin...

Le temps change tout le temps du couvert au ciel bleu en une minute...sacré ambiance ....


Et voilà c'est le retour vers le col de la Bassine.
...à bientôt pour
les premières photos des Pyrénées avec mon nouveau jouet...
cordialement Pastriste.

mardi 22 décembre 2009

Cascade de glace à Bielsa Sud : Ponte El Neopreno

Textes : Hydra
Photos : Hydra
Secteur : Bielsa Sud / Pyrénées espagnoles / vallée de Bielsa
Participants : Oursenpluche et Hydra

Avant-propos : petit tour d'horizon (non exhaustif) des cascades de Bielsa sud :



Bielsa Sud ne ressemble en rien à son homologue Bielsa Nord. Côté Espagnol, les cascades sont situées sur différents sommets, dans un environnement forestier très bucolique. Souvent, le soleil pointe son nez dès 11 heures dans le secteur, selon l'orientation. L'iso est souvent beaucoup plus haut que du côté français. Il y a souvent 6 à 7 degrés d'écart entre les deux côtés du tunnel.

En revanche, ces cascades, comme du côté français, ont l'avantage d'être accessible et bien équipées.


Cascade CHORO de PINARA : II / 4+ / 50 m

Cette cascade bien visible depuis le parking a un très gros débit et coule souvent


LA COLERA DE DIOS / II / 4 & II / 5 / 50 mètres


Sur la photo, c'est la cascade, en tout petit, au centre de la photo (faut bien regarder, c'est vrai !!) Se garer au niveau du second paravalanche



Cascade : EL SUENO DEL AGUA : II / 3 / 200 mètres
Accessible en 3 minutes et bien visible depuis le parking du tunnel : le rêve....



Cascade : PONTE EL NEOPRENO II / 3 / 150 mètres
Visible partiellement depuis le parking du tunnel (c'est la cascade suivant Sueño des Agua, en partant vers l'Est).


Pour se second jour en terre pyrénéenne, nous voilà donc partis du côté de Bielsa Sud. Répérées la veille, les cascades sont plutôt correctement formées, ce qui est encourageant. Habitué des lieux, et vétéran de la glace, Oursenpluche désigne, de manière impassible, notre future victime : Ponte el Néopreno.






En 5 minutes, nous arrivons au pied du ruisseau ! Cependant, les premières longueurs de glace sont encore bien plus hautes. Ne pouvant que difficilement remonter le cours du torrent, nous partons sur sa rive gauche, le coeur léger, parmi les touffes d'herbe.

Petit à petit, la pente se redresse et, en absence de neige, la progression entre l'herbe glissante, les micro-pierriers sur sol gelé, les racines et les pommes de pin, devient problêmatique. C'est un drôle de terrain mixte !
Notre progression est bien lente, mais elle a au moins le mérite de sérieusement nous échauffer. Après un dernier effort, où il faut quasiment ramper entre 3 pins, c'est le soulagement, la glace est enfin en vue...



La première longueur nous permet de constater que la glace du jour est bien humidifiée et plutôt fine : il faudra passer en douceur...(en théorie)....

L'ambiance de cette cascade est très bucolique : nous sommes seuls dans un torrent qui serpente parmi les pins (pratiques pour les relais) et les blocs. Rien à voir avec Bielsa Nord.


La glace très tendre, empêche tout brochage, et Oursenpluche doit utiliser toute sa maestria pour enchainer en-tête la deuxième petite longeur. L'avantage de la situation, c'est que cette glace favorise bien les ancrages...





La troisième longueur est la plus sympathique car la plus technique. Mais avec cette glace et notre remise en route de la veille, ça passe nickel. Par contre, la suite semble un poil plus délicate.



Moments de doute. J'assure Oursenpluche qui a voir l'état du premier ressaut. Apparement, ça coule beaucoup, et devant l'impossibilité de s'assurer avec des broches, nous préférons rebrousser chemin.





S'ensuivent quelques rappels sympathiques, bien équipés (prévoir de grandes sangles afin de faciliter les manoeuvres), dans une glace déliquescente voire carrément digne du canyoning sur la fin (merci le traitement dry...).


A bientôt pour de nouvelles aventures !

PS : et merci à Aurore de m'avoir prêté Oursenpluche pendant ces deux jours...!


Cascade de glace à Bielsa Nord : les deux ressauts

Textes : Hydra
Photos : Hydra
Lieu : Bielsa / Pyrénées / vallée d'Aure
Participants : Oursenpluche et Hydra





Mi-décembre 2009 : le froid attendu et espéré par les glaciairistes est enfin là ! Par contre, aucune info concernant les cascades de glace dans les Pyrénées, ne filtre encore sur le net. Avec Oursenpluche, nous prenons la direction de Bielsa afin d'aller voir sur place ce qu'il en est, et aussi, de faire le point avec Valérie, propriétaire du gîte le Barbajou, lieu du prochain G2G Pyrénées.

Comme de coutûme, le parking de Bielsa nord, est un véritable congèlateur. Il fait un bon -7°.
Coup de bol, le parking est désert, c'est l'avantage de pouvoir sortir en semaine !
Autre coup de chance, il n'y a pas de vent non plus. Du coup, la température est supportable.


En inspectant les parois, il est clair que les conditions de glace ne sont pas top. Aucune des grandes lignes de Bielsa n'est intégralement en condition. En remontant le vallon, en direction du sud, nous espérons trouver quand même quelques glaçons....

Le Grand Panneau de Bielsa, même peu formé, est toujours aussi impressionnant, et cela fait drôle de le voir ainsi déserté.




Nous continuons encore notre marche, direction les Ressauts, c'est la cascade qui suit celle du Grand Panneau




Nous arrivons en vue du Pic de Marioules, qui domine majestueusement la combe nord de Bielsa. Il y a en son centre, un joli couloir de neige...mais ça sera pour une prochaine fois. Au premier plan, ce sont les petites cascades du fond du vallon, idéales pour les premiers pas en glace.



Nous voilà au pied de la cascade du Ressaut du Bas. La stalactite de droite donne à l'ensemble, une belle allure. Mais ce sera aussi pour une prochaine fois, pour cette voie cotée M4.





Oursenpluche, équipé comme un sapin de Noël, prêt et impatient d'en découdre !




Le temps se dégage dans le fond de vallée !



Après avoir installé une moulinette, le Ressaut du bas, nous occupera une bonne partie de la journée. A gauche de la cascade, il y a des lignes en 2+ qui se transforment en 4 / 4+ à mesure que l'on se décale vers la droite. Cependant, les flûtes de glace de droite sont très fragiles et techniques.
Personnellement, n'ayant pas ancré mes piolet depuis plus de deux ans, la remise en route est bien délicate ! Ma cuisse droite, pas encore guérie, m'incite de surcroît à la prudence. Merci à Oursenpluche pour sa patience...



Gros plan sur les lignes du Ressaut du Haut : il y a de quoi faire, mais c'est moins amusant.
Au bout de 4 heures, la corde est complètement gelée et nous décidons de mettre fin à notre session.




Nous partons inspecter quand même la tête des 3 petites cascades du fond du vallon, situées à 15 minutes de marche. Résultat : peu de glace et beaucoup de neige, mais ça a l'air jouable.




Le soleil se lève enfin, en plein après midi, sur le ressaut du bas.




Quelques rayons atteingnent même le Grand Panneau, où une cordée s'en donne à coeur joie !




Gros plan sur le bas du panneau, pour vous donner une idée des dimensions !





Retour au parking de Bielsa Nord. C'est pas inutile de garder les crampons jusque là !



Autre cascade de Bielsa Nord, celle du ruisseau du Catchet : elle est bien formée, mais cependant, la zone a été littéralement ratiboisée par une avalanche. Du coup, on la voit mieux de loin.



En redescendant sur Fabian, la vue sur le Campbieil , l'Estaragne, le Méchant et le Bugatet, est littéralement superbe et donne une dimension hilamayenne à la vallée...