mercredi 29 août 2007

Orages sur la Croix du Nivolet

Quelques photos d'un orage ce soir sur le Nivolet


Enjoy!

L'orage vient d'arriver, ça promet !!!!



La cathédrale de Chambé sous les trombes de flotte, on se trouve juste en dessous de la cellule.



1er impact sur la Croix(25m de ferraille), enfin le premier que j'arrive à chopper ;-)



Ca ruisselle à fond



2ème énorme impact sur la Croix



3ème impact, très bruyant



4ème impact choppé, très ramifié et élégant




ambiance cotoneuse, éclairée par la colère de Zeus ;-)


Texte et photos Nico Strider,

Vautours au col du Rousset

Le col versant diois avec ses nombreux lacets sous les grandes barres calcaires urgoniennes


Le temps d'une sortie de terrain auprès des visiteurs pour le Parc Naturel du Vercors, on en a profité pour admirer à la jumelle les nombreux vautours présents sur le site du Col du Rousset? Ces charognards atteignant près de 2,80m d'envigure, au vol somptueux, ont souvent des vols de groupe, à la recherche de carcasses à nettoyer, qu'ils repèrent souvent à longue distance. Ils peuvent aller très loin depuis leur site de nidification, notamment pour le cas présent les falaises de calcaires coralliens du Col du Rousset.


voilà les fameux vautours, on dirait des chocards mais c'est parce qu'ils sont loin ;-)
ils sont attroupés le temps qu'un trouve quelque chose ou choississe une direction.



La falaise de nidification, au niveau du col à 1300m



Un vautour en rase-motte



Le Grand Veymont, au-dessus des grands plateaux et de la Réserve Naturelle



Trois vautours près des barres



Le site de nidification, aérien, vu d'en dessus...la zone en vert prfond a été paturée,
celle en vert-jaune laissé en l'état


Beaux gendarmes calcaires résiduels



Crête urgonienne devant le Diois



Les célèbres lacets du Col du Rousset, ça rime



Les aiguilles avec un vautour discernable en dessous


Les élégants Aiguilles(1275m), reliefs résiduels de calcaires coralliens



Le Diois , c'est déjà le sud

Par Nico Strider,

Grimpe au Semnoz

voilà un petit album photo de notre journée grimpe dans les vastes espaces boisés de la montagne du Semnoz, où se trouve isolé un rocher calcaire assez travaillé par la météorisation. Rustique, mais très adhérent...équipé de manière assez rapproché, d'ailleurs...Flo, Sylvie, Alban, Anais, Eva et moi allons tester les quelques voies qu'il propose dans cette chaude journée de dimanche, où même à 1300m c'est le caniard.


Le voilà en contre jour



Flo achève une voie assez sympa sur la partie droite.



descente en moul'



Eva et Alban assure Anaïs qui va grimper pieds-nus.



Sylvie sur une dalle fine



Anaïs sur la voie



les joies de la descente en moul'



Un assurage confortable ;-)



Eva en descente



Alban dans la 6a, assuré par Flo..



C'est au tour d'Eva qui passe à l'aise(photo), puis d'Anaïs!

Merci à tous pour ces bons moments baujus!

Texte et photos Nico Strider

vendredi 24 août 2007

Scènes pastorales au Glandon

Le site Col du Glandon avec de belles couleurs entre été et automne

Les zones paturées sont plutôt vertes et renouvelées, ce qui n'est pas le cas de végétations plus anciennes déjà roussies comme en automne.

Parti à la rencontre des visiteurs le temps d'une journée sur le col du Glandon, c'est une belle journée à profiter dans une ambiance pastorale avec des gens très sympas et proche des rocailleux sommets de Belledonne.


Belles couleurs vert profondes...



...qui contrastent avec celles des rocailles gneissiques de Belledonne



La combe de la Croix, secteur très fréquenté et célèbre à juste titre



Le très compact Roc de Pellegrin.



Les chèvres de M. Tavant, transhumant sur le site du Glandon.



Elles paturent dans la végétation grasse proche du col, face au lac artificiel de Grand Maison



Toute la puissance de Belledonne, entre Sambuis, Puy Gris et Pellegrin



Une petite curieuse...



Les puissantes ravines de calschistes du Lias de la montagne de Bellard.



Le Mont de Cuinat



Petit clin d'Oeil de l'Ouillon de la Meidjour, alias la Meije



Ca va ces chèvres n'ont pas l'air à plaindre ;-)



De belles cornes



L'énorme lac de Grandmaison, au soleil et au vent



Clin d'oeil des trois Aiguilles d'Arves ;-)

textes et photos Nico Strider,

mercredi 22 août 2007

Le Dome de Chasseforêt chasse-buts!

Le Chasseforêt, la dernière sortie de l'été alpin pour nos amis de Bordeaux et dirons-nous un des derniers grands rassemblements chamoisards de l'été. Cette course assez abordable en partant de la Valette permet à tout le monde de s'exprimer à son niveau. Après ben ce sera le moment de se dire au revoir, du moins avec les isards ;-)
Ont pu répondre à l'appel : Nico, Johanne, Flo, moi et bien sur Hydra, Karine, Cyril ainsi que leur deux amis de longues dates.


La vallée de Pralognan, au coeur du massif de la Vanoise est un eden de montagne, un relief aux formes variées et puissantes, profilées grace à ces grandes masses marbrées, quartziteuses, massives grace aux schistes cristallins et ravinées sur les zones gypseuses.

Il s'agit de partir des Prioux, un hameau au fond du Val Vanoise, un des lieux les plus célèbres du Parc de la Vanoise.


La montée est assez efficace, ça démarre tout de suite et ça serpente bien, dans un décor d'arcos et de plantes grasses aux multiples odeurs végétales. L'occasion pour moi de roder mes nouvelles trangoS qui succèdent aux précédentes!! Tout le monde est en bonne forme. Nico et Johanne sont partis plus tôt et doivent être pas loin du refuge.


Flo nous prend en photo devant le pont, à presque mi-parcours, dirons-nous.


Le torrent provient des grandes barres micaschisteuses qui supportent le poid de la calotte glaciaire de la Vanoise, formant ici de grosses barres de séracs assez uniformes.


Petite pause boisson, dans une ambiance douce avec un petit vent frai. On est loin de la canicule mais va-t-on s'en plaindre?


Flo prend de l'avance tandis qu'on bavarde tranquillement sur C2C et les grands moments du forum.


Le paysage s'ouvre lors de cette grande traversée à flanc de pelouses alpines où j'imagine qu'en juin la diversité floristique devait être assez somptueuse.


Et voilà le refuge, mignon tout plein, si panoramique. Nico et Jo sont déjà là. L'ambiance est un peu ventée et ça se refroidit vite.


Nico en profite pour photographier la Glière qui s'extirpe des nuages.

On s'installe tranquillement tandis qu'une brume frisquette commence à envahir le décor. Bientôt c'est l'heure du repas.

Ca c'est les lasagnes bien ognioneux, bons mais corsés!!! force est de constater qu' avec le gamay, ça m'a fait des étincelles intestinales!!! L'ombre de la Sassière plane-t-elle encore sur le Chasseforêt? Deux départs avec le bide en vrac, on finit par se dire qu'on est maudit. Pourrait-pas servir du bifidus actif dans les refuges?

Les uns disent qu'ils ont passés une mauvaise nuit dans les dortoirs, les autres ne disent rien, en tout cas, le lever est vaporeux et le petit déj peu enthousiaste. Mais la course est là, c'est là notre motivation et finalement le départ ne traine pas trop.

On suit d'abord dans la nuit vaguement le sentier du lac, puis ça serpente dans les pierriers, en prenant soin d'éviter les barres. L'ambiance est minérale et caillouteuse, ça monte sec et on croise quelques sentes. Perso, le bide en vrac me tape sur les nerfs mais ça fait deux courses en une semaine que c'est comme ça, donc j'ai l'habitude, je sais qu'il ne faut pas s'en affoler si ça dégénère pas, ça finit par passer!

Nous voilà devant le haut du cirque, où se trouve une pente de glace reluctante du glacier, séparé des pentes supérieures caillouteuses par une vague barre.


Le jour arrive et il y a une magnifique mer de nuage à nos pieds. On peut enlever les frontales.



Nico et Jo ne ratent pas ce spectacle insolite



Je pars en reconnaissance à gauche pour trouver un système de pentes et de vires permettant d'éviter la pente de glace qui semble mauvaise voire peut être parpineuse en journée dès le dégel. L'opération se révélera utile pour la descente. Après quelques petites pentes un peu raides au cramponnage précis, on arrive dans les abords du dôme des Sonnailles.


Le voilà, sur la droite, tandis que le groupe me rejoint progressivement et qu'on attaque névés et cailloux pour arriver en haut.


Nous voyons la plateforme du refuge depuis les pentes supérieures


Au sommet, à 3300m, en plein contexte de lever de soleil assez tamisé et foehnesque.



L'ambiance est plutôt solennelle et presque mystique.



Nous voilà regroupés en haut, il y a un peu de vent, le parfum de l'altitude
mais en dose très contenue.




Hydra solidement arnaché devant l'objectif du jour



Votre Serviteur qui s'apprête à refaire le Dome de Chasseforêt mais pas par la même voie.



Hydra, devant cette ambiance foehnesque plus belle qu'un ordinaire jour de beau temps
Au fond les alpes Grées et les sommets de Haute Maurienne.



Nico et Jo arrivent un peu plus tard et profite du soleil au dome des Sonnailles. Le Mont Blanc est de la partie.



Pendant ce temps-là nous partons sur le dome, encordés. Le parcours est plutôt saharien, pas de difficulté sauf celle d'estimer les distances. Il est vrai que depuis le Dome des Sonnailles en se laissant aller on donnerait 15min pour avaler le Chasseforêt...en réalité il en faut bien 45.

Ce parcours est évidemment splendide pour son côté complètement épurée. On est sur un relief de plateau englacé, désertique, vide où rien n'accroche le regard, si ce n'est l'élégant "sein" du Dome de Chasseforêt, un peu comme une dune travaillée par le vent.


Hydra en profite pour saisir en contre-jour le rayonnement assez musclé



Et pendant-ce temps, nous prenons en photo la cordée d'Hydra, justement.



Le Dome des Sonnailles, devenu une vague bosse, perdu dans cet océan de glace.



Une lumière argentée vient saisir l'élégant Chasseforêt, réputé en Haute Maurienne pour sa forme féminine ;-)



Flo semble perdue dans cette mer vide.



On approche du Col mais encore une fois, les distances sont trompeuses.



Voilà, ça y est, on y est à ce col. Les abords du Dome sont presque en glace, ventés, dégarnis dans une lumière bleu-argentée qui n'est pas sans évoquer musicalement les sonorités éthérées des cordes vibrantes du Lohengrin de Wagner.



On dirait même un volcan vu d'ici.

La montée au sommet, aidée d'une sente bien marquée, est d'une légéreté et d'une facilité déconcertante.


Flo, au sommet, à quelques 3586m, devant une somptueuse ambiance foehnesque tamisée, feutrée, bleu-argentée. C'est incroyable la créativité de la nature.



La vue au Nord sur le Blanc et la Grande Casse.




Arrivé au dome de Chasseforêt, la calotte des glaciers de la Vanoise ne se fait plus un plateau mais forme un cirque grandiose dominé par la Dent Parrachée, les Labbys, les Généps et l'Arpont. Ce dernier , qu'on surnomme la "Baleine" en Haute Maurienne, est le plus haut Dome englacé, à quelques 3600m.



"La vie a plus d'imagination que n'en portent nos rêves" conclusion de 1492, Ridley Scott



Et voilà Hydra, Karine et Cyril qui débarquent en haut.



Cyril et Karine devant la Haute Maurienne et les nuages qui débordent le Mont Cenis.



Flo et moi, sur les micaschistes formant le sommet du Dome.



Nico et Jo viennent d'arriver alors que montent un peu les nuages.

Voilà la gallerie sommitale du Nico et Jo:

Le dome des Sonnailles vu d'en haut. On dirait une bosse, sorte d'échine vague,
dos lisse de dauphin.


La pointe Charbonnel s'extirpant magnifiquement des masses foehnesques.



La très austère face Nord de la Parrachée, striée de couloirs bien raides.



Nico et Jo en haut



Votre serviteur et Hydra en pleine comptemplation du vaste décor.


Nico



Hydra et Karine, devant leur coin préféré de la Vanoise.



Et l'inévitable photo de groupe au sommet, à raz de sol, mais ça marche!

Bon ben c'est le temps de la descente!! On y croise les amis à Hydra en train d'achever la marche.


Evocation du sommet, maintenant que le soleil a tourné.



Toujours aussi class'



Nico et Jo, très concentrés dans cette descente agréable.



Flo devant le Dome des Sonnailles qui se fait cueillir par la brume

On se retrouve tous au Dome, pour profiter encore de ces moments d'altitude, avant la descente délicate qui nous attend.

Flo et moi partons en premier tester le terrain et voir comment ça passe, si c'est expos ou pas. On décide de passer par la pente de glace, pour vérifier une hypothèse, mais le passage fut en mauvaise glace, exposé, délicat, demandant une bonne expérience du cramponnage. On y a vu quelques pierres glisser sur une portion en cours de dégel non loin de nous, qu'on a soigneusement évitée. Passant rapidement, on a averti les autres cordées en bas de prendre par les vires et le système de névés que j'avais repérés à la montée, nettement moins exposés avec une neige certes parfois un peu raide aussi mais plus facile à cramponner.

C'est vrai qu'une délaissée glaciaire laisse des pentes de moins en moins lissées par le niveau de neige et donc deviennent plus contrastées, soit bien plus raides, soit beaucoup moins raides....Bravo à Jo pour l'exercice de cramponnage alors qu'elle avait peu pratiqué avant!


Et nous voilà picniquant en bas de la pente!



C'est bon on peut enlever le matos.



Voilà le système de pentes pris en photo par Nico.

La descente en-dessous fut plus courte que prévue, grace à une bonne sente cairnée finalement pas si désagréable que cela.

On arrive très vite au niveau du lac.

On regagne le refuge, bien fatigués quand même, profitant d'un soleil costaud.



Ca c'est Roger, un des deux ânes qui bosse en tant que porteur du refuge.
Une bonne herbe en guise de paie et pas mal de jours de congés payés.



Tranquillement étendus sur les pelouses du refuge, les chamoisards



Servis chaleureusement par une charmante isarde.

La descente fut assez agréable, on déplorera juste un petite douleur brusque sur la jambe pour Karine, lors d'un faux pas. Hydra a senti le retour à l'écurie, Jo et Nico ont pris un rythme de préservation du genou et pour le reste, ben ma foi, rien à signaler, une descente classique.



L'élégant et surprenant Petit Mont Blanc, non pas blanc par sa neige mais par son dome diapirique de gypses.


Ca c'est une gentiane champêtre monsieur Hydra qu'a pris la photo, gentiana campestris associée à un milieu de pelouses alpines dites "écorchées" en général favorisée par du pastoralisme ;-)

Arrivé au Prioux, c'est l'heure de boire un coup à l'auberge et de passer tous un bon moment ensemble!

Avant de se dire aurevoir, il s'agissait quand même de prendre la grande photo de groupe:

Merci à tous pour ces bons moments!


par Nico Strider,