samedi 15 septembre 2007

Tricotage à l'Aiguille Noire des Cerces

Par Sylvain Visse,

Voilà, avec Manue, ma doucétendre, on débute l'escalade. Du coup, on avait à coeur de sortir de nos petites couennes lyonnaises et de mettre en pratique nos rudiments, en pleine montagne cette fois. L'idée est avant tout pédagogique, et on s'enquiert pour cela les services du guide Patrice Vincendet, toujours aussi sympa et éternellement passionné. Après un samedi de plusieurs longueurs, le dimanche est consacré à une charmante course d'initiation à l'assurage en mouvement : l'Aiguille Noire des Cerces.

Notez que cela permet à l'activité chamoisarde de se décaler un poil au sud de la Vanoise (qui est toutefois juste de l'autre côté de la vallée)

Voici qu'on approche des "difficultés" (et oui, tout est relatif)



le but est de parcourir toute cette arête (de quartzite), qui nécessitera quelques redescentes.




il ya une araignée....!! Mais non, c'est du lichen !!



on débute l'arête. Cette course est recommandée pour débuter car on peut varier les plaisirs et les difficultés à loisir. En tout cas, les ressauts peuvent se contourner, chose qu'on n'aura pas fait, non mais !! (c'est à dire que si l'on contourne, ça devient de la marche dans du II, dommage)



la notion d'arête devient évidente, mais les béquets rocheux sont très nombreux et le rocher très compact et sain.


j'en profite pour faire le malin........



Manue au dessus d'un couloir de la face ouest : le vertige n'est qu'un lointain embarras !!



les attaques de l'érosion rendent la course très ludique



une ambiance "montagne " très prononcée.



Pour affiner la pédagogie, Patrice me laisse les rennes de la cordée


La nature du terrain me facilite grandement la tâche !!



c'est ce qu'on appelle une journée "banane" !!



l'équilibre, ça se travaille, mais je ne parviendrai décidément pas à me tenir debout sur ce piton !!


ça y est, on arrive au sommet !!

Après le sommet vient le moment nostalgique de la descente. Celle-ci peut s'engager soit par un couloir un peu scabreux, soit par un rappel d'une dizaine de mètre.


Dans les deux cas, il s'agit de viser cette brèche caractéristique en dessous de Manue.

Après une sente fastidieuse dans des caillasses croulantes, retour sur les chemins de grande randonnée, bye bye Patrice notre guide:


...Et c'est le moment de quitter la luminosité sublime des montagnes en septembre.

Pourvu qu'on y revienne cet automne !!

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Ah !!! Génial !!!
Que de bons souvenirs, cette traversée je l'ai faite il y a une quinzaine d'année, je me souviens du départ où tu dois basculer après le deuxième gendarme..

Merci à vous deux.

Anonyme a dit…

belle arête, décidemment les quartzites sont la marque chamoisarde ;-) bon faudra que j'y aille un jour, je crois que ça vaut franchement le coup
merci Visse pour cet article

Anonyme a dit…

Merci Visse,

Elle a l'air sympatoche cette arête, elle se situe exactement, au sud de la Maurienne ?

HYDRA

Anonyme a dit…

C'est un sommet charnière entre maurienne et Cerces. Sur l'itinéraire, on peut varier le cheminement exact de facile à AD.

Comme l'indique Alban, au 2ème gendarme (rappel facultatif), tu attaque la course rocheuse.

Anonyme a dit…

Héhé !!!
J'ai une sacrée mémoire !!!

Sinon, ça plairait bien à Hydra, gazeux comme il faut, et un point de vue superbe !!
Et puis, quelle solitude !!!

( mais c'est pas la Maurienne mon petit Bordelais chéri, ça a déjà tout du Queyras tout proche ).