mercredi 26 septembre 2007

Rencontre chamoisarde en bord de mer.

Par Sylvain Visse,

Voilà un projet qui bouillait sur le feu depuis ce printemps déjà : la traversée des Calanques avec Nico "Dalle en Pente". Comme quoi, les bienfaits de msn....!!

Rendez-vous est donc pris pour ce dimanche-lundi 24 septembre. Pour notre part (Manue et moi), la rando commence au sortir de la maison, avec des difficultés urbaines notoires (bus-métro-train-métro-arrivée à Marseille Castellane, ABO engagé, retraite impossible !!) De là, on retrouve Nico, qui connaît très bien la région. Les transports en commun de Marseille nous ayant laissé en plan, la rando débutera à Luminy, et non à Cassis comme prévu. Tant pis, la première journée, on opte pour un aller-retour sur le plateau du Puget.

L'entrée en matière est déjà fantastique : on sort du bus, on marche un quart d'heure, et voilà déjà le spectacle !!



Ahh les joies de la segmentation spatiale,...., quand on est du bon côté !!

Nico admiratif devant la Candelle, véritable vigie (la Candelle, hein !) du massif.


Nous profitons des connaissances aprofondies de Nico au sujet de la région (tout, vous pouvez tout lui demander ;-)

Arrivé au col de la Candelle:




Notez que la Candelle (décidément toujours elle) est un sommet typiquement "dibonesque", à savoir qu'il est effilé vu d'un certain point, mais qu'il s'allonge telle une échine dès qu'on le contourne.

A propos d'échine, le poids du sac nous la travaille !!



La lumière du soir automnal attendrit les big-walls calanquais:


Nous voilà arrivés au col du Puget (chais pas pourquoi, ça me rameute toute une imagerie faite de cigalles, de pastis et de Fernandel !!) :


Il est l'heure de se trouver un emplacement de bivouac douillet, chose pas spécialement aisée du fait de la nature rocailleuse des sols.

Notez que sur cette photo, on est en plein dans une forêt domaniale !! Ça va, je pense qu'on peut encore naviguer à vue.

On redescend face à la Candelle :


Il est l'heure de se trouver un emplacement de bivouac douillet, chose pas spécialement aisée du fait de la nature rocailleuse des sols.

Toujours quelques paysages "yosémythiques" :



On domine l'île de Riou:


Après quelques tergiversations, on opte pour un bivouac panoramique. Et là, le coucher du soleil nous offre un spectacle mémorable, d'anthologie, dantesque, magnifique et merveilleux :



Tout prend feu à cette heure (aie, non, c'est une métaphore facheuse en fait):



Après une bouteille de Jurançon, un bivouac vraiment exceptionnel avec la pleine lune sur les falaises calcaires, et une assez bonne nuit, il est temps de reprendre la route, encore longue !!

Les lumières du levant sont sympas aussi :



La météo est exceptionnellement clémente : grand beau, doux et juste un petit air rafraichissant. On est très loin des violentes furies du mistral, réputées pour assècher cette côte (demandez à Nico !!)

La mer est franchement claire:


Ça donnerait presqu'envie de se baigner. Du moins Nico, car perso, je n'aime pas trop me baigner. Déjà que pour prendre une douche....enfin là on rentre dans les détails privés !!


Après Morgiou vient la partie la plus physique du parcours : une remontée d'environ 150m de dénivelé, orientée plein sud. A passer obligatoirement le matin !!

On s'élève au dessus de la mer


D'où on débouche sur les crêtes, au dessus des Calanques :



Toujours l'île de Riou en point de référence :

La Calanque de Sormiou, avec sa mer "émeraude" :


Sur la totalité de la traversée, les paysages finalement varient selon l'orientation et la végétation. Ce n'est jamais monotone.

En direction de Marseilleveyre, on passe sous la blancheur "dentaire" des falaise :


Des couleurs chaleureuses et bienveillantes (notez, je ne vois pas en quoi une couleur peut-être bienveillante, mais voilà ce que ça m'inspire !!) :


Il s'agit maintenant de se laisser glisser au bord de la mer :


Toujours l'île de Riou :


Au loin, tout au loin, la Candelle :


Nico approche du but : derrière, Callelongue, qui marque la fin de la traversée, avec la vue sur l'imposante île Maire:


Voilà donc un p'tit périple chamoisard qui laissera de merveilleux souvenirs, bien que la fin fut éprouvante pour Manue, qui a su redoubler de courage !!

Merci Nico pour nous avoir fait découvrir ce coin de paradis à 2 pas de l'enfer urbain de Marseille !!

D'ailleurs, le plus dur, c'est décidément la partie du retour "bus-métro-train" (ABO, retraite impossible), surtout par contraste avec les 2 journées passées en pleine nature, dans ce massif peu fréquenté la semaine en cette saison.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est un article emballant pour une rando qui ne l'est pas moins...Mention "coup de coeur" descernée !!!Evidemment ça va faire des jaloux dans la gente chamoisarde, mais on peut se dire qu'il y a aura peut être un numéro 2 ? ho bah oui quand même, il en faut pour tout le monde!

Anonyme a dit…

Manue tous terrains !!

Increvable !!!


(la pauvre !!! )

Anonyme a dit…

M'en parle pas !!

Les prochaines sorties..., ca sera certainement pas avant le printemps !!

Manue

Anonyme a dit…

Tout de bon, le texte et le choix des photos ! Pour un bon week end comme on en aimerait plus, mention spéciale au Jurancon (bu dans des verres "dégustation") au bivouac !

Sinon, un gros bravo à manue qui s'est sortie de cete rando, toujours longue et toujours désespérante a la fin...

Et pour lancer la guerre des cotations, pour le trajet retour j'aurais dit ED+ ; après tout il suffit d'enchainer 2 bus,un chti coup de métro, un train, et puis une sortie longue mais peu engagée pour les lyonnais qui avient une réchappe en voiture possible.

allez les gens, la prochaine fois je vous fais traverser la sainte victoire !

pastriste a dit…

Joli ballade, çà me rajeuni, les calanques, c’était l’époque de la FFME et du club Evasion.
Pendant plusieurs jours d'un joli moi de Mai avec le guide Bernard Milian.
On avaient fait de belles courses de TA……mes débuts….Les Goudes , La Grande Candelle, Le Bec de Sormiou et sa grotte marine….le camping des Cigales avec ses tourterelles.

chouette ambiance les Calanques..:-)