Une semaine de mauvais temps est annoncée. De la neige même, si si… ! Profitons de notre dimanche alors, filons vers le massif des Bauges et plus précisément vers le Margériaz. Nous empruntons le « sentier des Tannes et des Glacières », qui est également l’été un sentier d’interprétation géomorphologique (sous-discipline de la géographie permettant l’étude des formes du relief). L’hiver, c’est un sentier de raquette (gratuit…) très agréable.
D’abord, qui a dit qu’il n’y avait plus de neige en moyenne montagne dans les Alpes ? Juste après le départ de cette randonnée cette photo vous prouvera le contraire… !
Nous sommes ici peu après le départ, à la sortie de la forêt. Au cours de cette ballade, chacun ressent systématiquement une ambiance particulière, quelque chose de magnifique. La forêt n’est pas très dense, dès le départ les grands sommets des Bauges se dévoilent, particulièrement le Colombier d’Aillon (à gauche sur la photo ci-dessous).
Le Colombier, le voici en plus gros plan sur la droite de Johanne.
Le sentier continue de s’élever jusqu’à rejoindre la crête du Margériaz. C’est le long de cette crête (photo ci-dessous) que l’ensemble de la seconde partie de la randonnée se déroule.
Là, je vous l’accorde, sur cette crête extrêmement ventée, la neige se fait rare (elle est présente juste en contrebas en fait !). Ce qui est formidable ici, c’est que la vue sur les différents massifs et sur les grands sommets des Alpes internes se dégage très progressivement. Dès maintenant, le massif de la Chartreuse s’offre à nous (au fond à gauche, le Granier).
Plus haut, ce sera d’abord le Mont Pourri (l’un des géants de la Vanoise qui porte excessivement mal son nom !) puis la Grande Casse et enfin le Mont-Blanc, juste en arrivant au sommet. Malheureusement, le temps s’étant couvert au fur et à mesure que nous progressions, les grands sommets ne se sont pas montrés aujourd’hui, tout comme ceux de Belledonne. On aurait d’ailleurs dit que ces derniers prenaient un malin plaisir à garder les nuages sur eux, bougres d’âne !!! Ce n’est pas grave, nous reviendrons. En attendant, nous en profitons pour faire quelques images de chacun. Me voici :
Après une superbe demi-journée, il ne reste qu’à descendre, comme d’habitude, malheureusement… ! Oui, comme à chaque fois, nous serions bien restés, mais c’est difficile. C’est pourquoi, avec toujours autant de plaisir, nous reviendrons une prochaine fois, une fois de plus…
Par Nico Annapurna et Johanne,
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire