mardi 13 mai 2008

Le 26 avril 2008 : en route pour l'Arbizon !

Textes : HYDRA

Photos : Hydra et karine

Gilles, Pastriste, Karine et Hydra à l'Arbizon dans les Pyrénées

En ce dernier WE d’Avril, les chamoisards des Pyrénées, frétillent d’impatience. Après plusieurs mois de disette, les beaux jours favorables à la pratique de l’alpinisme semblent enfin de retour !

Cependant, rien n’est simple ! Pastriste depuis quelques mois rêve du Val d’Arran et du couloir de la Forcanada. Nous aurions du y aller le WE précédent, si les conditions avaient été au RDV. Seulement, les dernières chutes de neige très abondantes compliquent les choses.

De plus, je dois être rentré tôt dimanche soir pour amener mon père à l’aéroport. De ce fait, le choix de la Forcanada ne me paraît pas opportun : l’éloignement, les risques de brasser énormément sur un sommet frontalier, les risques associés d’avalanche m’incitent à opter pour un sommet plus proche, moins enneigé.

Depuis plusieurs années, le sommet de l’Arbizon avait attiré mon attention. A ne pas confondre avec l’Albarron, en Maurienne, l’Arbizon est un sommet qui vit dans l’ombre du Pic de Midi de Bigorre. Comme son illustre voisin, il est au avant poste dans le piémont pyrénéen, et il marque l’entrée dans la vallée d’Aure, comme un phare invisible cependant, car il est également caché aux yeux des curieux depuis l’entrée encaissée de cette vallée.

En cherchant des topos sur le net, je suis tombé sur le site très célèbres de Charles de C2C.
Sur son site, je découvre que l’Arbizon présente un grand intérêt au niveau de l’alpinisme.
En effet, le cadre montagnard a l’air superbe et les itinéraires possibles sont nombreux :

- le couloir Billon en face EST (PD+) retient avant tout mon attention, car il semble idéal pour reprendre l’alpinisme en début de saison, surtout si Karine est présente.
- La Face Nord est d’un niveau supérieur (AD+) et semble plus difficile
- Enfin le couloir nord, également en face nord, est un beau couloir en (AD-).

D’entrée, j’opte pour le couloir Billon. Plus proche du parking, moins long (300 mètres de difficultés uniquement), moins technique, il est plus séduisant que ses compères de la face nord.

Reste le plus difficile : convaincre Pastriste d’aller l’Arbizon, alors que celui-ci brûle des cierges à la Sainte Vierge depuis des lustres afin d’aller à la Forcanada !!!!!

Je passerai vite sur les nombreuses discussions avec Pastriste et Gilles le vendredi 25 avril, mais bon, je réussi tout de même à avoir gain de cause ! Cela me fera un cadeau d’anniversaire, prévu pour le lendemain….


Le samedi 26, jour J du départ pour l’Arbizon. Encore faut-il attendre Karine qui arrive de Bordeaux, avec sa ponctualité légendaire….Et hop ! En voiture, c’est le grand départ.
Après une pause shopping à Sport 2000 de Lons, les Pyrénées défilent sous nos yeux d’ouest en est….le Pic d’Anie, le Pic du Midi d’Ossau, le Grand Gabizos, le Pic de Midi de Bigorre.

La route devient vraiment montagneuse entre Lourdes et Bagnère de Bigorre, mais elle vaut le détour par rapport à l’autoroute. En effet elle longe la face nord du Pic de Midi de Bigorre, somment incontournable du secteur. Très en amont de la chaîne pyrénéenne, c’est un belvédère incontournable, surtout depuis que les Hommes y ont installé un observatoire astronomique. Ce seigneur de Bigorre offre des couloirs d’envergure, de plus de 1000 mètres de dénivelés….Ce sera pour une prochaine fois !




Après Bagnères, on traverse Campan, puis Sainte Marie de Campan. Ce petit village, composé de quelques bâtisses à l’architecture locale, est un haut lieu du cyclisme et surtout du Tour de France. En effet, il est à l’intersection des routes menant au col d’Aspin et au Tourmalet. Je reste rêveur un instant en pensant au nombre de boyaux qui ont du passer par ce chemin…

Mais bon, il faut avancer, nous sommes déjà bien en retard, en route pour le col d’Aspin. A Payolle, on tourne à droite, direction la hourquette d’Ancizan. On traverse quelques plateaux bucolique puis c’est le choc : l’Arbizon apparaît enfin !




Drôle de bestiau cet Arbizon ! Il domine tout ce petit coin perdu du piémont. Cette face nord semble bien raide !

Très vite on rejoint Gilles et Pastriste. Cela faisait un moment, que l’on ne s’était pas vu… depuis un certain but au Swan en fait....

Echange d’embrassades, puis c’est le choc ! Pastriste veut faire autre chose que le couloir Billon en face Nord / Est : il veut s’attaquer au couloir nord en face nord : plus loin, plus long, plus difficile. J’ai beau trouvé des arguments, le catalan est têtu…je maugrée mais on part quand même.



La marche d’approche est un long chemin à flanc de coteaux. On gagne peu de dénivelés. Enfin on arrive, après quelques hésitations, au lac tant attendu. C’est superbe. La face nord de l’Arbizon forme un cirque majestueux, comme celui de la Munia. Nous sommes seuls. Vraiment seuls ? Pas vraiment, un Isard nous surveille. C’est un cadeau des Pyrénéés le jour de mon anniversaire, car en effet, jusqu’à maintenant, je n’en avais jamais vu. Merci encore.



Autre bonne surprise, il y a derrière le lac, une petite cabane toute neuve. Cependant, notre joie sera de courte durée, car cette dernière se révèle bien cadenassée. Très vite j’installe la tente du bivouac tandis que Gilles et Pastriste partent en repérage et faire un bout de trace.



A leur retour, c’est la danse des réchauds. Le froid est mordant et on se couche sans tarder.



La suite….avec Pastriste !

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Ah le voici ! Je me souviens avoir été au lac et puis voir la face Nord, il y a des voies d'escalade là-dedans non...? Ensuite j'avais été au sommet par la voie normale, une belle rando ! Tout ceci me rappelle quelques bons souvenirs pyrénéens, merci bien...

Annapurna

Hydra a dit…

Ca va, il y a pas trop de photos ?

lol

Xa dec a dit…

http://mes-sorties-montagne.blogspot.com/