
En attendant que nos isards nous envoient des nouvelles, parlons un peu de ce qui a été fait ce dernier ouiquende côté chamois ;-)
Tout comme Patrick, les samedis en ce moment sont plombés pour causes de formation, ce qui limite un peu les choix de courses. Qui plus est, un froid et un vent très fort a été annoncé, d'où le fait que peu de courses ont été faites ce ouiquende par rapport aux week ends précédents. Peu importe, Patrick est motivé pour une rando ce dimanche, et je n'ai que cette courte journée pour aller en montagne. Hé bien ça tombe bien, la dernière fois à la Chaurionde, on avait dit qu'irait faire un jour le Trélod un de ces quatre dans ces conditions.
Parfait ! Nulle besoin d'aller haut pour se faire plaisir en montagne.
Nous partons le matin, vers 7H30 de Chambé, dans une ambiance de congélateur un peu cotoneuse, un lever de soleil contrasté et contrarié sur la Dent d'Arclusaz.
La vallée d'Ecole est dans cette athmosphère brumeuse, les pelouses sont givrées. Nous allons effectuer depuis la charmante commune de Doucy-en-Bauge, la traversée du Trélod du S au N, sens qui permet au retour de descendre le bout de route à faire au lieu de le monter, ce qui fait gagner du temps et mieux le vivre.Tout comme Patrick, les samedis en ce moment sont plombés pour causes de formation, ce qui limite un peu les choix de courses. Qui plus est, un froid et un vent très fort a été annoncé, d'où le fait que peu de courses ont été faites ce ouiquende par rapport aux week ends précédents. Peu importe, Patrick est motivé pour une rando ce dimanche, et je n'ai que cette courte journée pour aller en montagne. Hé bien ça tombe bien, la dernière fois à la Chaurionde, on avait dit qu'irait faire un jour le Trélod un de ces quatre dans ces conditions.
Parfait ! Nulle besoin d'aller haut pour se faire plaisir en montagne.
Nous partons le matin, vers 7H30 de Chambé, dans une ambiance de congélateur un peu cotoneuse, un lever de soleil contrasté et contrarié sur la Dent d'Arclusaz.
Nous partons dans la brume, derrière une ferme, sur une route pastorale, à bon train, car ça caille franchement. Un toutou de chasse aboie de partout pour signaler sa présence, et cherche des pistes, on l'entendra pendant au moins une heure trente. La montée dans la forêt est un peu longue mais on arrive très vite au pied du synclinal calcaire perché du Trélod, qui ressemble un peu à un paquebot, vu du col de Frêne, ou encore à un chateau médiéval!
La seule faiblesse de la paroi se trouve sur une vire au niveau d'une cascade qui n'est plus très active. Le passage est gentilement aérien. Seul souci : les lits du ruisseau au milieu sont verglassés, heureusement que ça passe par les rochers du bord.

Les raides pelouses en face sont comblées de chamois, au moins une trentaine, en train de croquer l'herbe givrée.
La Dent de Pleuven à notre droite ressemble à un promotoire du bout du monde.

Nous arrivons sur la crête du Trélod, crête que nous allons suivre de part et d'autre du sommet. En ce lieu bucolique "suspendu" résonne un petit côté "sanctuaire" introduit justement par ce caractère "entouré de falaise", nous sommes dans la forteresse!








Il y fait très froid en ce jour et on ne tient qu'à l'abri du vent de l'autre côté!!!



C'est pourtant une donation baujue, de la commune de Doucy.





Le sommet s'accède par une petite-vire sentier légèrement aérienne. Un seul pas très simple est exposé, mais rien de méchant.



Nous traversons ensuite la lumineuse forêt de feuillus à ses pieds pour rejoindre le parking et le vallon de Doucy.
Descendre la route dans ce cadre bucolique est finalement assez agréable, surtout qu'il n'y a pas grand monde qui circule à cette heure.

Traverser le Trélod, ce n'est pas rechercher un quelquonque défi, c'est avant tout pénétrer dans une forteresse perchée aux hauteurs vastes, à la fois bucoliques et prononcées et saisir un peu l'âme de ce massif, dans sa diversité, sa générosité. C'est vivre un moment "suspendu" où c'est la parenthèse qui devient l'essentiel, celui de respirer et de vivre le bonheur sain d'être tout simplement en montagne.
Par Nico Strider(texte et photos),
1 commentaire:
Joliment contrasté, avec cette ambiance automnale !!
Comme tu dis, ce sont les joies simples d'être en montagne, mais faut s'rendre à l'évidence : c'est une DROGUE !!!!
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