Il est 6h30, nous voilà, Fred et moi, dans la vallée des Villards, sur la route du Col du Glandon, à 1600m là où la neige commence. Ici c'est l'envers de Belledonne et les Aiguilles de l'Argentière dont on voit ici les contreforts.
Etant un peu surpris par le manque de neige, nous décidons donc de partir au plus près de la neige et de faire la brèche de l'Argentière. Nous améliorerons finalement ce programme en cours de route!
Commence la montée par l'accès au vallon, dans un terrain de merde : des arcos raides, caillouteux et racineux avec des dévers de neige très humide, donc regelées et glacées au matin et complètement traffolée par les passages, c'est le foutoir général. Devant la pénibilité et l'exposition, nous décidons de porter les skis passant par des pentes d'herbes sur les côtés pour atteindre les zones supérieures en traversée.
Mes chaussures me font déjà très mal aux chevilles, la galère du Goléon risque de laisser des fantômes planer sur cette rando.
Au lever du soleil, ici très tôt parce que la pente est exposée E, nous voyons des cabris (c'est ainsi que l'on appelle les jeunes bouquetins, à ne pas confondre avec les éterlous qui sont les jeunes chamois!!)
Et voilà on rechausse dans les grandes traversées pour rejoindre la combe de la Croix, qui est au pied des Aiguilles de l'Argentière d'un côté et de la cime du Sambuis de l'autre. Nous y trouvons un neige de névé, quasiment, avec un avant gout estival, et des contre-pentes vraiment très bien purgées.
Voilà la combe de la Croix, taillée dans un terrain péri-glaciaire, avec des dalles structurales de gneiss amphibolitiques, les mêmes qui composent les Aiguilles à gauche.
Une belle lumière prometteuse pour cette journée.
Les Aiguilles de l'Argentière sont élégantes, sombres et élancées.
Et voilà la grande pente devant la brèche de l'Argentière. Ici est supposé se trouver le glacier de l'Argentière selon la carte mais il a bien reculé et ne concerne que la cirque à gauche. Au milieu de la photo on voit un mont, il s'agit du sommet 2737m, sans nom, de la crête de la Marmottane et dont on décide d'aller y jeter un oeil, la brèche de l'Argentière nous paraissant trop restrictive.
L'Aiguille Michel, l'une des plus hautes.
Jeux d'ombres devant la cime du Sambuis au terrain bosselé typiquement belledonnien.
La vue devient large et les Aiguilles commencent à bien se distinguer. A droite c'est l'Aiguille Reynier.
On commence la montée du sommet 2737m, finalement assez facile. Derrière à gauche on voit un col que nous irons visiter juste après, le fameux col Dulong de Rosnay.
Et voilà l'élégant sommet du point 2737m, ça en valait le détour!! Derrière, l'aiguille de Marcis. Le vent très frai nous empeche d'y rester et nous descendons par un joli courte pente à 35-40°.
Après une petite pause pique-nique, nous decidons, voyant des traces et des gens monter dessus de monter dans le cirque, sur le glacier de l'Argentière et de faire le col Dulong du Rosnay(2818m) à droite, le plus évident.
La montée sur le glacier nous surpris par sa facilité et sa rapidité. Nous y trouvons une neige plus froide, la pente étant exposée Nord.
Nous entrons dans le cadre cristallin des Aiguilles de l'Argentière avec des beaux contre-jours.
La vue sur Belledonne Nord commence à devenir assez large.
Et voilà le col qui ressemble plus à une brèche en fait, très élégant. Nous y rencontrons des Isèrois de Bourgoin, très sympas, avec qui nous avons passés un bon moment.
La vue y était assez aérienne sur le Lac de Grand Maison.
Et voilà c'est parti pour la descente, en qualité de neige assez inégale, parfois décevant, parfois de bonne surprise.
En bas ce fut une purée de très mauvaise qualité, trop humide pour être bien skiable.
Allez la petite photo pour la fin! Notez les Aiguilles d'Arves, au fond, un des leit-motiv de la saison hiver 2007 ;-)
par Nico Strider,
mercredi 11 avril 2007
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