vendredi 1 février 2008

Haute Maurienne mon amour, le retour...!

Un mail de Visse et Manue nous invite à les rejoindre à Lanslebourg où ils ont pris quelques jours de vacances. Pas besoin de nous le dire deux fois, la simple idée de se trouver de nouveau dans le cadre enchanteur de la Haute Maurienne m’enchante, ainsi que Jo. C’est donc parti, l’objectif étant d’initier nos deux hôtes aux joies du skating sur les pistes de Bessans. C’est plat, c’est large, c’est beau, bref que demander de mieux… ?

Quand je parle de cadre enchanteur, je pèse mes mots. Voici ce que nous voyons depuis les pistes : c’est une invitation à l’émerveillement non ? Jeu de lumière sur le petit lac formant un reflet ou sur la neige vierge de toute trace en bordure le l’Arc, le spectacle est là.


Mais malgré ces petits moments de détente, nous sommes là pour bosser (non mais !). Sylvain et Manue découvrent le plaisir du skating, ses sensations de glisse, mais aussi son exigence physique. Néanmoins ce sont d’excellents « élèves », la preuve !

Mais Visse le « freerider » est incurable. Il voit une petite bosse, prend son élan et se scratche dans la poudreuse. L’occasion de nous marrer et de nous moquer un petit peu aussi, il faut bien l’avouer… ! Voici la scène : monsieur atterrit les fesses dans la neige (en haut à gauche), essaie de se relever mais n’y arrive pas donc il fait la tortue et se retourne (en haut à droite) ; vous aurez noté que sachant que nous voyons la semelle de son ski gauche, la position de celui-ci pour se relever n’est pas idéale… ! N’arrivant pas à se relever dans la poudreuse et refusant notre aide (nous rigolons bien mais restons solidaires néanmoins !), Visse entreprend de faire un peu de barbotage afin de rejoindre la piste et sa neige dure (en bas à gauche), piste qu’il atteint finalement (en bas à droite) après une bonne minute tout de même…! Les mains bien rouges (monsieur skie sans gants) et le sourire jusqu’aux oreilles, il nous regarde hilare comme un enfant qui rigole de la bêtise qu’il vient de faire !!! Sacré Sylvain…



Nous rentrons donc à Lanslebourg pour déguster une croziflette, que nous préparons avec Jo. Mais avant, nous avons le plaisir toujours intense de regarder le coucher de soleil sur le Signal du Petit Mont-Cenis (à gauche). Par la même occasion, un des quatre en profite pour siroter une petite bière, mais lequel… ?


Sylvain et Manue ne connaissent pas encore les crozets ni la recette, mais mon petit doigt me dit qu’ils en remangeront ! Avec un reblochon local, nous satisfaisons à la coutume chamoisarde consistant à partager un moment de bonheur autour d’une bonne bouffe (n’est-ce pas Alban… ?). Sylvain avait même une bouteille de Beaujolais (qu’il a essayé de fourguer sans succès à son ami guide Patrice rencontré sur les pistes…), bouteille que nous lui laissons généreusement… ! Ce n’est que pure dévotion, il n’y a pas de sous-entendu sur la qualité du liquide, pas de ça chez nous… ! La décision fut rapide après avoir eu une petite pensée pour Hydra et la réflexion qu’il aurait fait dans la même situation… ! Voici notre petit plat :

Le lendemain, toute l’équipe (photo ci-dessous, merci le retardateur !) repart sur les pistes. Avec quelques courbatures mais toujours autant d’entrain !


Nous partons cette fois-ci en direction de Bonneval, et passons au pied de la cascade de la Frête que voici (à gauche) et ce après avoir longuement admiré la Pointe de Charbonnel (à droite) :




Il nous faudra bien rentrer sur Chambéry, à notre grand regret naturellement tant ces deux journées furent formidables. Le retour à la société se fait toujours à reculons lorsque l’on revient de ce « bout du monde », mais il faut bien… ! On fait un petit coucou à la Dent Parrachée en passant, naturellement !


Merci Sylvain et merci Manue pour votre accueil toujours extrêmement chaleureux et votre éternelle bonne humeur. D’ailleurs on ne dit pas « Haute Maurienne mon amour » mais « Haute Maurienne notre amour ». Et désolé pour la souffrance physique infligée…

N’en déplaise à Laurence Parisot, en montagne et entre amis, le bonheur n’est pas précaire et n’est pas prêt de l’être… ! Pourquoi ? Parce que rien ni personne ne me fera dire autre chose que « que la montagne est belle »…

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Souffrance physique ?? Le mot est faible....voilà bien un sport bien trompeur : suffit pas de savoir glisser, mais bien d'avoir les cuisses d'un buffle du Colorado !!

Encore merci pour cette initiation, on y reviendra !!

Au fait, il reste un fond de beaujolais, pour ceux que ça intéresse !!

Sylvain et Manue

Anonyme a dit…

Très sympa cet article et dans "ma" haute maurienne que je connais si bien...

Quelques remarques :
-le lac en question c'est celui au bord duquel où nous allions dîner avec des amis les soirs d'été après sorties en montagne! il est â coté du camping
-c'est le signal du "Grand" Mont Cenis, en effet le signal du Petit Mont Cenis est de l'autre côté du col, plus à l'E. ;) Son arête se remonte mais c'est tout des schistes lustrés bien argileux!
-quand je vois Visse sur le balcon je me demande si vous n'avez pas pris une location à l'Etoile d'Argent chez le père Gravier, non ? parce que l'été c'est la location d'amis qu'on a et qui viennent de l'Ain!

Anonyme a dit…

Joli Nico, c'est bien l'Etoile d'Argent, très sympa !!

Pour le signal du Mont-Cenis, il y a un joli couloir, mais vu de près (des pistes de val-cenis), il paraît sacrément exposé aux réguliers dégueulis schisteux en provenance du sommet !!

Anonyme a dit…

Cela me fait plaisir de voir que mes cours d'oenologie finissent par payer....;-)

C'est toujours ça de gagner.

Mais au fait Annapurna, le beaujolpif, tu peux toujours en faire du vin chaud...

;-)

HYDRA