Texte et photos Flo73,
Le grand beau est annoncé pour ce week-end, la neige est présente en abondance et mes copains Josse sont impatients de commencer la saison et me somment de trouver une idée de rando car soit-disant, je suis la plus expérimentée.
Alors, une rando me tente, car je l’avais faite 3 ans avant un 24 décembre et j’avais été frappée par la beauté du paysage, ce jour là, on était seul à part des chamois croisés au sommet.
Le risque est quasi nul, surtout si on ne fait pas la pente finale et la dénivelée est pas importante. Parfait pour une rando de reprise surtout pour les copains aux Josse qui ont peu de pratique, pour Patrick qui a du vieux matos, en l’occurrence mes anciens skis pas très adaptés à ses supers chaussures dernier cri.
Donc rendez-vous est donné au Coudray, à côté de Jarsy, à 9h30.
En route, coup de fil des Josse, pour nous dire qu’ils n’ont pas entendu le réveil, ils se lèvent juste, on attendra donc une petite demi-heure au parking, au frais dans le kangoo.
Quelques petits ennuis techniques nous arrêtent, Patrick n’a pas fait trois pas qu’il déchausse.
Après un petit bidouillage de sa fixation, ça y est, nous pouvons repartir à travers champ car le chemin est un peu empierré dans le bas.
5 mn après, c’est la pause déshabillage, il fait chaud, même si le fond de l’air est frais, il n’y a pas un poil de vent.
Nous finissons par reprendre le chemin et le groupe de six, les deux Josse, leurs copains, Gillou et Fred, plus Pat et moi, nous nous étalons dans la montée. Le départ se fait tranquille, nous faisons des pauses pour attendre les derniers.
Grâce à la pipelette du groupe, le père Josse, qui au début reste derrière, nous avons un repère sonore pour savoir si ça suit ou pas
Après le chemin dans les bois magnifiquement enneigés, nous débouchons aux chalet de Chargieu. L’espace est plus dégagé, la vue est splendide.Une petite montée un peu plus raide monte aux chalets d’Allant.
J’ai la mauvaise idée de couper par les raccourci, la fixation de Pat n’y résiste pas, il déchausse une nouvelle fois. J’avais oublié qu’il avait mes vieilles peaux moka datant de l’époque où j’avais besoin de glisse pour la compétition, et évidemment, elles accrochent nettement moins bien que mes peaux neuves en mohair. Et dans la pente un peu raide qui rejoint le chemin son pied glissant en arrière, la fixation saute une deuxième fois et malheureusement, ce ne sera pas la dernière.
Nous nous arrêtons un peu pour attendre les autres et prendre des photos.
Le paysage est sublime, le ciel d’un bleu magnifique et les sommets d’un blanc éclatant.
Il y a quand même nettement plus de monde que quand je l’avais fait trois ans avant, dommage, mais nous ne sommes pas les seuls à avoir voulu profiter de cette belle journée.
Mais, malgré tout, c’est le bonheur total.
J’avais regardé vite fait l’itinéraire, je vois le sommet où nous étions allés en 2004, il semblerait que l’alti de Pat est faux, il nous annonce encore
Bien décidée à ne pas m’arrêter avant la fin, je repars, car il est déjà tard et les josse ont un impératif horaire, on est pas tout à fait dans les temps car il faut bien le dire notre rando est un peu un plan de limaces, entre notre départ tardif, nos arrêts répétés, nos discussions avant de reprendre la montée, mais c’est pas grave, nous sommes en montagne, il fait beau, la neige est bonne, le groupe super sympa, que demander de plus ? On a un peu passé l’âge de la défonce en ski.
Arrivée juste au pied de la dernière pente finale, Pat qui était derrière moi, m’arrête.Pour lui, on a déjà fait
On attend les autres, pour eux, nous sommes déjà au plan de la limace.
Je regarde la carte, en fait ils ont raison. Le sommet où nous étions allés en 2004, c’est le mont de
Après une bonne petite bouffe, terminée par un petit coup de gnole que les josse avaient pensé à monter, à la place de l’eau qu’ils avaient oublié, nous redescendons
Et là, la galère commence pour Patrick, il déchaussera au moins 5-6 fois dans la descente.
La neige est profonde et ça n’arrange pas ses affaires, du coup, nous rejoignons assez vite le chemin, mais ce n’est guère mieux, il est étroit et nous finissons souvent en chasse-neige, les cuisses en prennent un coup.
4 commentaires:
Ah, oublier la flotte et penser à prendre la gnôle,....,excellent,...ça a dû fuser à la descente !!
Le sommet derrière, c'est l'Arclusaz ??
très logiquement c'est l'Arclusaz, ouais
Arclusaz ou pas, c'est dans quel coin, ce sommet ?...car nous dans les Pyrénées, on ne le voit pas votre "Plan des limaces"....
;-)
Merci en tous cas à FLO pour ces très belles photos.
c'est dans les Bauges, au NO de Chambéry
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