Il fait bien frisquet quand je vais chercher Pierre à la gare de Bourg, direction Val d'Isère et le Manchet. Une radieuse journée se prépare, la visibilité est excellente...Les contrastes de lumière également.
Nous montons vers le vallon des Fours, traversant le torrent homonyme, bien calme à cette saison. Entre le soleil et l'ombre, les contrastes de températures sont saisissants. Saison des contrastes...c'est pour ça qu'elle est belle.
Dans l'ombre, nous quittons le sentier, vers la combe de la Calabourdane, Rocher du Charvet au fond.
Et nous voici sur la crête du Col de la Calabourdane, à plus de 3000m, en direction de la pointe de l'Arcelle
De l'autre côté, outre le fait que le glacier de la Jave, que je revois encore de mon enfance, a complément disparu, c'est d'une minéralité dépouillée telle qu'on se croirait sur la Lune.
Mais en face, puissants et étincelants, les sommets de Haute Maurienne viennent trancher avec cette austérité marquée...Ici l'Albaron et son élégante face nord.
Derrière ces gendarmes de calcaires marbrés (plus joli que les schistes monotones) la masse énorme de la Grande Sassière
Après un peu de caillasse plus raide, nous voilà au sommet du Pélaou Blanc, au soleil, il y fait presque doux...
Par contre cette descente, je l'avais jamais faite, on y voit les contreforts plus compacts du Pélaou
texte et photos © Nico Strider
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire