
Il fait bien frisquet quand je vais chercher Pierre à la gare de Bourg, direction Val d'Isère et le Manchet. Une radieuse journée se prépare, la visibilité est excellente...Les contrastes de lumière également.

Nous montons vers le vallon des Fours, traversant le torrent homonyme, bien calme à cette saison. Entre le soleil et l'ombre, les contrastes de températures sont saisissants. Saison des contrastes...c'est pour ça qu'elle est belle.

Dans l'ombre, nous quittons le sentier, vers la combe de la Calabourdane, Rocher du Charvet au fond.

Ce vallon impose une montée assez raide dans un décor assez dépouillée...Patience...

Le haut est tout autant dépouillé avec quelque petits lacs pour diminuer la sensation de vacuité

C'est toujours bien sec pour ce mois d'octobre

Et nous voici sur la crête du Col de la Calabourdane, à plus de 3000m, en direction de la pointe de l'Arcelle


De l'autre côté, outre le fait que le glacier de la Jave, que je revois encore de mon enfance, a complément disparu, c'est d'une minéralité dépouillée telle qu'on se croirait sur la Lune.

Mais en face, puissants et étincelants, les sommets de Haute Maurienne viennent trancher avec cette austérité marquée...Ici l'Albaron et son élégante face nord.

La montée à la Pointe de l'Arcelle est facile, c'est vraiment rando.

Un peu de sensation de crête, si on cherche bien la cadrage.

Pierre au sommet, avec la Tsanteleina, au fond(dans un piteux état, la pyramide ocre...)

Voici la crête qui nous relit au Pélaou Blanc, point culminant du jour

Un peu plus d'allure mais cela se contourne avec une tranquillité déconcertante...

Derrière ces gendarmes de calcaires marbrés (plus joli que les schistes monotones) la masse énorme de la Grande Sassière

Autre masse énorme de schistes, la Grande Casse et la Grande Motte

Après un peu de caillasse plus raide, nous voilà au sommet du Pélaou Blanc, au soleil, il y fait presque doux...

Voici l'objectif du lendemain : la très classique Méan Martin

Beau cairn dans les marbres

Très beaux gendarmes de calcaires marbrés à la descente

Une belle descente varié pour ce sommet ultra-classique que j'ai du faire 6 ou 7 fois...

Par contre cette descente, je l'avais jamais faite, on y voit les contreforts plus compacts du Pélaou

La suite est assez bucolique...

...Jusqu'au refuge du Fond des Fours, où nous allons faire halte pour la nuit.
texte et photos
© Nico Strider
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