Le Mont Pourri, à l'automne orné d'un mélèze
Sur les adrets de Haute Tarentaise, l'automne est incontestablement la plus belle saison. Un festival de couleurs : les rouges-jaunes pour les feuillus de Montvalezan et l'orange-vert des mélèzes de Saint Foy, entre autres communes...
Le Monal, site emblématique, conjuge les mélèzes, aux falaises, aux prairies, au patrimoine local mais c'est sans compter sur la vue extraordinaire sur les glaciers puissants du Mont Pourri : on retrouve une ambiance "d'en face de la Meije" comme au Chazelet, mais c'est plus intime.
La route pour y accèder par Chenal est assez sévère (en hiver faut passer par Bon Conseil). Mais après c'est une marche tranquille pour rejoindre la cuvette du Monal.
Aujourd'hui, c'était le jour J : il fallait que ce soit en octobre pour les mélèzes, de la neige en altitude pour l'albédo, et un grand beau, non contrarié avec une visibilité excellente. Tous les ingrédients furent réunis.
Le Monal, site emblématique, conjuge les mélèzes, aux falaises, aux prairies, au patrimoine local mais c'est sans compter sur la vue extraordinaire sur les glaciers puissants du Mont Pourri : on retrouve une ambiance "d'en face de la Meije" comme au Chazelet, mais c'est plus intime.
La route pour y accèder par Chenal est assez sévère (en hiver faut passer par Bon Conseil). Mais après c'est une marche tranquille pour rejoindre la cuvette du Monal.
Aujourd'hui, c'était le jour J : il fallait que ce soit en octobre pour les mélèzes, de la neige en altitude pour l'albédo, et un grand beau, non contrarié avec une visibilité excellente. Tous les ingrédients furent réunis.
La patrimoine local devenu musée : un site classé, filon à photographes, qui ne vit plus gère que par l'entretien de ses près de fauche, et par les touristes en ballades...Il ne faut cependant pas s'en offusquer : la carte postale est méritée. Pour les mitrailleurs, il faut surtout éviter le site entre le 15 juillet-15 aout!
Ces chalets, fermés pour une bonne partie à cette saison, sont quand même un peu tristounets sans vie, mais cela a un certain charme désuet...
Me voilà arrivé à l'Alpe des Balmes, au-dessus du Monal : ce site large est un bel alpage mais déjà d'une certaine monotonie, comparé au Monal, ou plutôt dirons-nous d'un certain dépouillement minéral en altitude...A plutôt concevoir bien enneigé, pour le remplir un peu, car après le Monal, la sensation de "vacuité" est assez significative...Mais la vacuité peut être aussi ressourçante, dirons certains...
Toutefois, pour remplir ce vide, s'ouvre à droite les deux jolies langues glaciaires de la Balme, à l'accès plutôt escarpé : elles n'ont toutefois n'ont pas l'allure des glaciers de la Sache, en face...
C'est une longue montée qui doit être monotone en été mais à cette saison, le photographe trouve quand même de la ressource...
Je décide d'aller jusqu'au Col du Lac Noir...mais il faut traverser des gros chaos de blocs dans la neige, avec des trous et des congères, c'est malcommode, mais assez esthétique...
Le Col est en vue, perché à 2869m...A la fin, je presse le pas comme un gamin pour savoir ce qu'il y a derrière...
A gauche les Grandes Rousses (sommet sud, 3577m) et à droite la Grande Traversière et Punta Bassac sud (deux 3400 du Val Grisenche...)
Pointe de la Traversière, Glacier de la Glièretta et Tsanteleina à gauche, et à droite la Pointe des Mines avec son joli glacier de Suessa
Deux ruines à l'allure squelettique, avec derrière l'alpage rondelé du Clou, un peu monotone à cette saison...
Chose promise, chose due : le festival des mélèzes à la lumière d'après-midi, juste au-dessus du Monal.
Le moment le plus extraordinaire du jour, assurément.
Jour qui s'en va...dernier clin d'oeil de lumière rasante avant de plonger dans l'ombre de la cuvette du Monal...
texte et photos © Nico Strider