Le Cormet de Roselend, parait déjà bien vert et on se demande bien comment chausser rapidement les skis avec un paysage devenant bien estival.
L'ambiance a été brumeuse toute la nuit. Résultat : un effet de serre très efficace pour conserver la neige molle et empêcher le regel. J'espérais au moins voir le plafond de brume sous le col lors de mon départ. Malheureusement ce ne fut pas le cas. Reste une ambiance bien mitigée, assez brumeuse, peu révélatrice, toujours mi-choux, mi-chèvre.
L'ambiance a été brumeuse toute la nuit. Résultat : un effet de serre très efficace pour conserver la neige molle et empêcher le regel. J'espérais au moins voir le plafond de brume sous le col lors de mon départ. Malheureusement ce ne fut pas le cas. Reste une ambiance bien mitigée, assez brumeuse, peu révélatrice, toujours mi-choux, mi-chèvre.
L'accès à la Combe de la Nova commence bien : on déchausse/réchausse tous les 5 minutes. Bon j'ai connu pire, juste l'occasion de râler pour le plaisir de râler, pas de se démotiver.
Ca va, le passage du torrent n'est pas scabreux. C'est le pire souci à cette époque. En solo, optique 0 risque inmaîtrisable. Mais ma foi ce matin, il y a du monde.
Au bout de long dome, un petit lac cyan, alors qu'au fond, le Val Vény semble se découvrir timidement.
L'Aiguille de la Nova peine à s'extirper des nappes de brumes, alors que la neige, déjà bien pourrie, se fait plus dense
La fin de la montée au Col des Grands Fonds va être galère. En effet, dès les premières virages, mes peaux sont tellement trempées qu'elles ne tiennent plus malgré le tendeur. Du jamais vu ! Tant pis, j'accepte de brasser à pied sur la fin, ce serait dommage, à 100m du col.
Celui-ci atteint, la promesse de la vue n'est pas remplie, on distingue à peine la Pierra Menta dans la brume.
Une belle fenêtre me permet quand même de contempler la brèche Prarozan avec l'Aiguille des Grands Fonds.
Je décide d'aller profiter un petit peu de la pente à côté de ce très beau gendarme conglomératique. Des virages malgré tout prudents, le manteau était tellement pourri que j'ai raclé la purée en surface, dégoulinant lentement, et ce malgré le passage de deux groupes avant !!
La descente s'avère tout aussi médiocre. Ça tourne quand même, si on veut.
En une furtive éclaircie, le Seigneur des Alpes nous prouve qu'il est bien au-dessus (l'un des seuls, apparemment)
Le problème de la Combe de la Nova, c'est que c'est plat. Déjà peu skiant d'ordinaire, avec une neige pourrie, cela se transforme en bouse mémorable. Trouver de bonnes pentes pour tailler des virages est un luxe !!
Bref pour une dernière à ski, ce fut la plus mauvaise. Mais pas de quoi se plaindre, j'ai quand même profité de l'ambiance de cet endroit si particulier, si intéressant géologiquement.
texte et photos : Nico Strider
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