dimanche 12 octobre 2008

La Dent du Chat par l'arête Nord : géographie du chamois...


Vendredi dernier, nous décidons avec Jo d'aller prendre un petit peu de hauteur afin d'observer le lac du Bourget ainsi que le bassin chambérien. Direction donc la Dent du Chat, sommet caractéristique connu de tous les aixois et chambériens pour ses légendes (portant sur sa toponymie) et sa forme caractériqtique (assimilée à une dent de chat!). Nous choisissons l'arête Nord, qui contrairement à ce que l'on pourrait croire dans un premier temps, est une simple randonnée partant du col du Chat, un petit peu aérienne en son sommet comme tous les itinéraires menant à la Dent d'ailleurs.

Nous pensons alors que la brume caractéristique de la saison se lèvera en fin de matinée comme à l'habitude, le pique-nique est donc prévu au sommet de ce merveilleux belvédère. En attendant, l'ambiance au cours de la montée est écossaise : lumière rasante, forêt, humidité, brouillard...

Lorsque nous arrivons au sommet, vous constatez que le brouillard est juste à nos pieds. Celui-ci s'éparpillera progressivement pendant que nous mangerons. Seulement, subsiste une mer de nuage, magnifique a fortiori, mais qui va bien sûr ruiner nos espoirs d'admirer le lac et la vallée.

Ainsi, je vous propose "la géographie du chamois". Pas celle de la bête à quatre pattes, mais celle de l'autre, la bête à deux pattes. Je parle bien sûr du chamois du groupe chamoisard. Amis isards, vous m'en pardonnerez j'espère, mais ni ce que la nature ne m'a octroyé comme possibilités ni celles de la technique ne permettront de vous localiser aujourd'hui. En soi c'est rassurant d'ailleurs, que l'appareil photo ne fasse pas mieux que mes yeux, non...?

Bref, si la géographie ne se limite pas à la localisation loin de là, la spécificité de cette discipline (qui est l'entrée par l'espace) m'invite à positionner les chamois dans ce fameux espace, que l'on ne voit pas si souvent que cela depuis le haut d'ailleurs.



C'est pas faute d'avoir prévenu qu'il y avait une mer de nuage, n'est-ce pas...! Finalement, une légère trouée permet d'apercevoir la ville d'Aix-les-Bains et de deviner la partie Sud du lac du Bourget, sur fond de Revard et de Mont-Blanc.


Ceci dit, il me faut préciser que le seul qui nous aura été fidèle toute la journée est bien le seigneur des lieux. En automne, la "fenêtre" d'obsertvation est idéale car la visibilité est excellente !

Pour le lac du Bourget, il faudra repasser, désolé. Même envahies par les nuages, que les montagnes sont belles !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Effectivement, tout cela est très clair....

Hydra