Photos : Manu & Olivier
Participants : Manu, Laurent, Olivier, Laurent, Patrice & Anthony
Secteur : vallée d'Héas, cirque de Troumouse, Gavarnie, Pyrénées
Vendredi matin, notre petit convoi de 2 voitures prend la direction du cirque de Troumouse.
Si au départ, l’objectif de ce stage cascade de glace était Gavarnie, force est de constater, qu’avec les conditions actuelles et le risque d’avalanches élevé, il vaut mieux trouver des itinéraires de repli.
Arrivés au Pont de Souarrouy, nous constatons avec plaisir que la barrière est ouverte (sûrement grâce à la concomitance de la fête du glaçon à Gèdre au même moment), ce qui va nous éviter des minutes de marche superflues…Au départ, si la route est bien dégagée, un peu plus loin, en approchant de la bifurcation vers le barrage des Gloriettes, la neige se fait plus présente.
Notre chauffeur parvient à franchir habilement une première rampe mais reste impuissant dans la série de virages suivants, recouverts d’une couche de glace.
Ce n’est pas très grave, tout le monde descend. L’avantage, c’est qu’on peut mieux apprécier les conditions. Si les premières cascades du bas de la vallée d’Héas ne sont pas vraiment appétissantes, car mal formées (Phantom, Six trous givrés…), les cascades situées entre les Gloriettes et Héas apparaissent plutôt en bonnes conditions.
D’un commun accord, le groupe opte pour Spaghetti. J’avoue qu’en levant la tête, Spaghetti est rudement impressionnante, avec son panneau terminal, très haut perché, et ses ressauts cachés au fin fond de ses entrailles….cela promet une belle bagarre !
Après quelques mètres sur la route, nous attaquons la courte marche d’approche dans un terrain vraiment mixte, mêlant neige, cailloux, branches et racines…Arrivés au pied de la voie, nous composons les deux cordées et chaussons les crampons. Il ne faut pas tarder, car nous sommes talonnés par une cordée d’Espagnols, bien sympas au demeurant.
Si au départ, l’objectif de ce stage cascade de glace était Gavarnie, force est de constater, qu’avec les conditions actuelles et le risque d’avalanches élevé, il vaut mieux trouver des itinéraires de repli.
Arrivés au Pont de Souarrouy, nous constatons avec plaisir que la barrière est ouverte (sûrement grâce à la concomitance de la fête du glaçon à Gèdre au même moment), ce qui va nous éviter des minutes de marche superflues…Au départ, si la route est bien dégagée, un peu plus loin, en approchant de la bifurcation vers le barrage des Gloriettes, la neige se fait plus présente.
Notre chauffeur parvient à franchir habilement une première rampe mais reste impuissant dans la série de virages suivants, recouverts d’une couche de glace.
Ce n’est pas très grave, tout le monde descend. L’avantage, c’est qu’on peut mieux apprécier les conditions. Si les premières cascades du bas de la vallée d’Héas ne sont pas vraiment appétissantes, car mal formées (Phantom, Six trous givrés…), les cascades situées entre les Gloriettes et Héas apparaissent plutôt en bonnes conditions.
D’un commun accord, le groupe opte pour Spaghetti. J’avoue qu’en levant la tête, Spaghetti est rudement impressionnante, avec son panneau terminal, très haut perché, et ses ressauts cachés au fin fond de ses entrailles….cela promet une belle bagarre !
Après quelques mètres sur la route, nous attaquons la courte marche d’approche dans un terrain vraiment mixte, mêlant neige, cailloux, branches et racines…Arrivés au pied de la voie, nous composons les deux cordées et chaussons les crampons. Il ne faut pas tarder, car nous sommes talonnés par une cordée d’Espagnols, bien sympas au demeurant.
Manu s’élance en tête. Sur les premières longueurs, plutôt aisées, nos cordées évoluent côte à côte. Puis nous arrivons rapidement sous le premier ressaut. C’est une autre paire de manche. Ce ressaut, quasiment vertical, est très travaillé, une véritable sculpture sur glace.
Très motivé, Laurent attaque le passage en tête. Rapidement, il disparaît à moitié dans une espèce de cheminée. Tout le groupe, garde les yeux rivés sur lui, et pousse un OUF de soulagement à chaque broche posée. Mètre par mètre, Laurent progresse sous des regards admirateurs. Plus que quelques coups de piochon. Voilà, ça y est, Laurent a franchit le passage.
Manu s’élance à son tour, puis tout le reste du groupe. Ce passage court, dans une glace fine, est en fait assez déroutant, car on peut jamais vraiment ancrer ses piolets dans l’axe du corps, ce qui ne facilite pas la progression.
Après ce premier ressaut, Spaghetti ressemble davantage à un beau couloir de neige, dont l’inclinaison oscille entre 20 et 60°, entrecoupés de petits ressauts, plus ou moins mixtes, de toute beauté, et souvent très ludiques.
Une fois cet obstacle franchit, le panneau terminal est à notre portée. Quelques mètres bien relevés dans une très bonne neige et voilà, c’est l’heure du combat final.
Très vite, ma motivation s’émousse : ma corde s’est enroulée autour de celle d’Olivier, ce qui m’oblige à enlever toutes les protections puis à faire quelques pas délicats pour me dégager.Une fois les piolets en main, c’est une belle onglée qui me prend par surprise. J’arrive enfin au relais où m’attendent Manu et Olivier. Ce dernier est motivé pour effectuer la dernière longueur en tête. Malheureusement, comme nous sommes en flèche, ce changement nous oblige à faire de longues manip de cordes et vu l’inconfort de ma vire de glace, j’ai les mollets qui travaillent durement.
Une fois paré, Olivier s’élance et passe avec maestria la vingtaine de mètres restants. Manu progresse à son tour et me suit du coin de l’œil, car je suis au bord des crampes. Les derniers coups de piolets sont un véritable calvaire, puis la pente s’affaisse, et c’est la sortie, le soleil….quelle vue !
La vallée verdoyantes de Luz s’étend sous nos yeux avec tous ses sommets nappés d’un blanc éclatant : le contraste est saisissant.
Nous nous offrons une pause bien méritée et nous en profitons pour lover nos cordes. Nous entamons la descente débonnaire qui serpente en direction du barrage des Gloriettes. Nous admirons la face nord du Petit Gabiétou : un beau morceau. Le soleil nous accompagne quasiment jusqu’en bas.
Manu s’élance à son tour, puis tout le reste du groupe. Ce passage court, dans une glace fine, est en fait assez déroutant, car on peut jamais vraiment ancrer ses piolets dans l’axe du corps, ce qui ne facilite pas la progression.
Après ce premier ressaut, Spaghetti ressemble davantage à un beau couloir de neige, dont l’inclinaison oscille entre 20 et 60°, entrecoupés de petits ressauts, plus ou moins mixtes, de toute beauté, et souvent très ludiques.
Nous progressons désormais à corde tendue et venons butter sur un nouveau ressaut. Il faut tirer à nouveau une longueur. Du bas, je comprends mal la prudence de Manu en tête qui vient à bout du passage. Une fois engagé, je comprends mieux. Ce ressaut forme une cloche de glace. L’ennui, c’est que la cloche est éventrée à mi-hauteur, ce qui ne facilite pas la progression et augmente le risque de perte des broches. Il faut y aller à pas de loup…
Une fois cet obstacle franchit, le panneau terminal est à notre portée. Quelques mètres bien relevés dans une très bonne neige et voilà, c’est l’heure du combat final.
Très vite, ma motivation s’émousse : ma corde s’est enroulée autour de celle d’Olivier, ce qui m’oblige à enlever toutes les protections puis à faire quelques pas délicats pour me dégager.Une fois les piolets en main, c’est une belle onglée qui me prend par surprise. J’arrive enfin au relais où m’attendent Manu et Olivier. Ce dernier est motivé pour effectuer la dernière longueur en tête. Malheureusement, comme nous sommes en flèche, ce changement nous oblige à faire de longues manip de cordes et vu l’inconfort de ma vire de glace, j’ai les mollets qui travaillent durement.
Une fois paré, Olivier s’élance et passe avec maestria la vingtaine de mètres restants. Manu progresse à son tour et me suit du coin de l’œil, car je suis au bord des crampes. Les derniers coups de piolets sont un véritable calvaire, puis la pente s’affaisse, et c’est la sortie, le soleil….quelle vue !
La vallée verdoyantes de Luz s’étend sous nos yeux avec tous ses sommets nappés d’un blanc éclatant : le contraste est saisissant.
Nous nous offrons une pause bien méritée et nous en profitons pour lover nos cordes. Nous entamons la descente débonnaire qui serpente en direction du barrage des Gloriettes. Nous admirons la face nord du Petit Gabiétou : un beau morceau. Le soleil nous accompagne quasiment jusqu’en bas.
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