Cette première image résume à elle seule l'essentiel de notre journée à la Sambuy : passer au-delà de la grisaille ambiante et généralisée du fond de vallée afin de profiter d'une journée de rêve et du bonheur, certes momentané, qu'offre la montagne à travers sa beauté infinie.
"Outland", du nom du nouvel album de Marie Modiano (fille de l'écrivain Patrick Modiano, qui nous offre un remarquable opus pour les amateurs de musique pop-folk soit dit en passant) renvoie à ce qui est en dehors. Avec cette sublime mer de nuage, toujours comme jamais, nous nous trouvons là, dans cet endroit et avec cette vision correspondant à quelque chose d'à la fois rêvé et ailleurs. Un sentiment presque étranger dans le monde d'en-bas, d'où l'une des raisons de notre présence ici-même. Presque surnaturel tellement l'artistique de la nature s'exprime puissamment.
D'ailleurs, ce sentiment n'apparaîtra que lorsque cette mer de nuage laissera place à une tempête de ciel bleu, quelque part au milieu de la forêt baujue.
"Outland", du nom du nouvel album de Marie Modiano (fille de l'écrivain Patrick Modiano, qui nous offre un remarquable opus pour les amateurs de musique pop-folk soit dit en passant) renvoie à ce qui est en dehors. Avec cette sublime mer de nuage, toujours comme jamais, nous nous trouvons là, dans cet endroit et avec cette vision correspondant à quelque chose d'à la fois rêvé et ailleurs. Un sentiment presque étranger dans le monde d'en-bas, d'où l'une des raisons de notre présence ici-même. Presque surnaturel tellement l'artistique de la nature s'exprime puissamment.
D'ailleurs, ce sentiment n'apparaîtra que lorsque cette mer de nuage laissera place à une tempête de ciel bleu, quelque part au milieu de la forêt baujue.
Quelques temps plus tard, nous nous rendons à l'évidence : nous avons raté un sentier quelque part sur la piste forestière. Aucun panneau, un descriptif succinct (visiblement trop ou mal foutu...) : tant pis, nous montons, et advienne que pourra, nous savons qu'il y a un passage au milieu de la barre rocheuse. Nous progressons hors sentier dans la forêt puis dans un alpage, rencontrons la neige puis un point cartographié. Nous savons désormais où nous sommes et effectivement, nous n'avons rien à faire là !!! Mais la vue sur la Sambuy (au fond) est belle.
Là, nous traversons en ascendance sur une sente, alors qu'il y avait une route forestière , ramenant directement sur le bon itinéraire, qui partait de l'autre côté du chalet et que nous n'avons même pas vue. Aucun problème, nous retombons dans la combe un petit peu plus haut que la normale. Je précise que cette évidence n'apparaîtra que lorsque nous chercherons ce foutu sentier (et être revenu à ce chalet...) après l'avoir encore raté... à la descente ! Caramba, dur dur...!!!
En tout cas, et on ne s'y attendait pas, la neige est déjà là et en bonne quantité. La vue s'ouvre, ici sur la Tournette (et le reste des Aravis, particulièrement sur l'ensemble Charvin-Mandallaz), puis sur le seigneur des lieux.
Au col, nous découvrons cette face Nord de la Sambuy, courte, mais belle et raide (une grosse centaine de mètres à 45°). On y devine le cheminement du sentier.
La trace s'arrête là. Quoi faire ? Car j'ai fait un choix malheureux ! Je pensais qu'on aurait droit aux mêmes conditions que la semaine passée au Pécloz, c'est-à-dire de l'herbe et de la boue à l'occasion. Or cela fait 500 mètres de dénivelé déjà que l'on a les pieds dans la neige, qui bien évidemment s'épaissit. Sur le plat, nous en avons déjà bien jusqu'aux chevilles... Bon, inutile de s'étaler, nos pieds sont déjà au frais et humidifiés. Alors qu'à cela ne tienne, nous continuerons si la neige est stable. Ce qui fut le cas. Nous faisons la trace jusqu'au sommet, auquel nous débouchons après avoir brassé avec de la neige jusqu'au-dessus des genoux quand même !!!
Nous mangeons là, heureux comme des papes devant un paysage somptueux. La mer de nuage recouvre l'ensemble des vallées alpines. Une petite pensée envers les citadins s'imposant (car ils doivent jurer sur la météo qui annonçait grand beau pour tout le week-end à une nuance près sur laquelle ne s'est pas étendue TFBeurk -hi hi hi...!!!- alors qu'ils qui n'auront vu que la crasse), nous profitons d'autant plus de ce spectacle exceptionnel et gratuit. Quand même, à la vue de ce panorama (dont celui d'introduction était un extrait), qui peut encore trouver et affirmer que ça ne vaut le coup de marcher un peu...?
4 commentaires:
Merci Annapurna pour ce récit. Les photos dans la forêt sont chouettes.
PS : par contre, ce serait sympa de présenter les autres protagonistes de la sortie....tu étais avec qui : Visse, Strider, Alban, Choupi....?
Hydra
Ah, ben on le voyait en photo, j'étais uniquement avec Patrick, le voisin d'en face à Alban. Peut-être as-tu eu le plaisir de faire sa connaissance lors de tes passages à Chambé ? Désolé.
Annapurna
ok !
Bienvenu à Patrick sur notre blog alors !
Hydra
Patrick est déjà présent sur des sorties depuis quelques temps en fait...
sinon je souligne une nouvelle fois ces très belles photos du rayonnement astral dans la brume et la forêt
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