La période de garde liée au congé paternité devenant plus souple, on se dit avec Visse qu'on pourrait aller faire une jolie course à la journée. Je lui propose l'arête à Marion aux Pointes de la Blonnière. On en parlait depuis longtemps, j'avais fait la voie 15 jours auparavant et elle avait tenu toutes ses promesses donc c'est avec plaisir que j'y retourne pour la faire découvrir à Sylvain.
Je lui vends une voie tranquille, avec zéro stress et une vue magnifique. C'est le cas quand les conditions sont tip top, ce qui ne fût pas exactement le cas...!
Pourtant au parking, tout s'annonce pour le mieux, les belles couleurs automnales se sont installées dans ce morceau de paradis qu'est le massif des Aravis.
Je lui vends une voie tranquille, avec zéro stress et une vue magnifique. C'est le cas quand les conditions sont tip top, ce qui ne fût pas exactement le cas...!
Pourtant au parking, tout s'annonce pour le mieux, les belles couleurs automnales se sont installées dans ce morceau de paradis qu'est le massif des Aravis.
Cette voie comporte deux parties bien distinctes : d'abord trois longueurs qui remontent la partie de gauche. Au sommet du dièdre, qui est le passage clé de la voie, 10 min de marche conduisent à un col herbeux propice au pique-nique. De là, 9 longueurs sur l'arête à proprement parler conduisent au sommet des Pointes de la Blonnière.
Au fur et à mesure que l'on montait, je trouvais le caillou bien brillant. Le sentier était bien humide et là nous vient une inquiétude : et si tout était trempé...? Arrivé au pied, nos inquiétudes se confirment malheureusement, la rosée n'a pas séchée et elle ne sèchera pas de la journée...! Je sais que le début est facile et que dans le dièdre on peut tirer au clou si besoin. Pensant que l'arête serait sèche, je dis à Visse qu'on peut y aller tout de même. C'est parti la fleur au fusil, ici dans L1.Je lui avais promis la vue, il aura cet aperçu ! Ainsi, il me croira. Car ce que l'image ne montre pas, c'est qu'on ne voit et ne verra que ça du fabuleux panorama qu'on aurait du avoir. Des cumulus gonflent de partout, la météo s'est (encore) gauffrée. On fera avec ma fois !

On remet les chaussons pour les deux dernières longueurs. Et là, surprise ! Non de diot, la dernière longueur est sèche. C'est pas plus mal, c'est l'autre passage clé de la voie avec une traversée plein gaz toute sur les pieds versant savoyard. Trempée, c'eût été moins rigolo !Nous arrivons au sommet. La descente se fait par un raide sentier. Il y a un petit rappel. Et là, je peste ! Depuis 15 jours, un illuminé est passé par ici, a enlevé le second spit, la cordelette et le maillon rapide permettant de poser le rappel. Vachement intelligent, surtout dans une voie d'initiation. Comme c'est toujours trempé, je laisse un mousqueton sur le spit restant et ne cherche pas à désescalader, inutile de prendre le moindre risque sur cette patinoire...
Arrivés au parking, nous contemplons toujours les jolies couleurs automnales de la montagne !
1 commentaire:
Ben, ça fait plaisir de revoir ici le papa Visse !
Quant à savoir comment lui enlever son sourire légendaire ?
Je n'ai pas la solution à l'heure actuelle....
Grosses bises
Hydra
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